Un jour seulement après le lancement officiel de la campagne de vulgarisation et de sensibilisation de la loi sur le régime général de la sécurité sociale le 18 avril dernier, Agnès Mwad Nawej est déjà au front. La Directrice générale de l’INSS était, hier jeudi 19 avril, face aux membres de la chambre de commerce belgo-congolaises-luxembourgeoise (CCBCL) réunis à Kinshasa. Elle a expliqué à ces derniers, le bien-fondé et les motivations de cette nouvelle loi.

Invitée par la chambre de commerce belgo-congolaise-luxembourgeoise, dans le cadre d’un déjeuner- conférence axé sur la réforme du régime général de sécurité sociale consacrée par la loi du 15 juillet 2016, la Directrice générale de l’INSS a expliqué aux participants le bien-fondé et les motivations de cette nouvelle loi. Elle souligné que le régime général de sécurité sociale vient de connaître une réforme de grande envergure après 50 ans de fonctionnement de l’INSS sous le régime juridique du décret-loi du 29 juin 1961.

Agnès Mwad Nawej a relevé quelques unes des grandes innovations contenues dans la loi n° 16/009 du 15 juillet 2016. De la retraite fixée à 65 ans pour les travailleurs de deux sexes, de la réserve d’une pension d’orphelins, en passant par les employés locaux des missions diplomatiques qui sont parmi les assujettis, la patronne de l’INSS a dévoilé toutes les nouveautés du nouveau texte de loi. Ignorées par l’ancienne loi, lesallocations familiales, les prestations prénatales et de maternité figurent parmi les innovations de la nouvelle loi, qui couvre aussi tout le territoire national.
En plus, avec la participation des partenaires sociaux, à savoir l’Etat, les employeurs et les travailleurs, à la gestion du régime, cette loi instaure une gouvernance démocratique et participative assurant l’efficience et la transparence financière, budgétaire et économique du système.
Cette réforme, a noté le n°1 de l’INSS, a été motivée par « le ferme engagement du Président de la République, d’améliorer les conditions sociales de la population congolaise, en lui garantissant un large accès aux prestations servies par l’INSS ». Agnès Mwad n’a pas manqué de remercier la chambre de commerce, par le biais de son président Philippe Falesse, pour cette occasion.

LA CHAMBRE DE COMMERCE PROMET SA COLLABORATION A L’INSS
Le président de la Chambre du commerce Philippe Falesse a exhorté le « Conseil d’administration de donner une occasion à Mme la Directrice générale de l’INSS de développer les nouvelles dispositions légales en matière de sécurité sociale qui ont été adoptées et qui méritent d’être respectées pour un avenir meilleur de la population congolaise envers laquelle nous avons tous une responsabilité ».
C’est dans cette optique qu’il a invité les membres « de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour appliquer les dispositions de la nouvelle loi. Mais surtout pour les vulgariser car, vous êtes la partie visible de l’iceberg. Il nous faut convaincre l’immense majorité de ceux qui n’ont pas votre chance et surtout votre respect des lois de notre pays et dont l’adhésion permettra à l’INSS de remplir son devoir, d’autant plus que dirigée, par une personne de qualité qui vit l’INSS depuis plus de 25 ans. Il ne fait nul doute aujourd’hui que l’INSS en a la volonté et l’ambition », a déclaré Falesse.
Le président de la chambre de commerce belgo-congolaise- luxembourgeoise, a déploré le fait que les acteurs qui évoluent dans le secteur formel ne représentent que 25% de l’économie congolaise. C’est ainsi qu’il plaide pour que le secteur informel soit ramené dans le formel afin de permettre à l’Etat de recouvrer des recettes conséquentes, mais surtout à l’INSS d’avoir les moyens de sa politique.
Le président a promis le soutien de ses membres au ministre d’Etat Lambert Matuku en ces termes : « Je vous savais d’une écoute constructive et impartiale. Vous venez de nous prouver que le bien-être du monde du travail était entre de bonnes mains, puisqu’il fait partie de vos priorités et vous pouvez être rassuré de la collaboration de tous les opérateurs économiques pour qui, la paix sociale est gage de réussite ».
Il a indiqué que le rôle de la chambre belgo-congolaise-luxembourgeoise est de participer à la bonne information pour le bien-être de la République, du milieu des affaires et de sa population.
Outre les membres de la Chambre de commerce belgo-congolaise-luxembourgeoise, la FEC et les membres de la Chambre de commerce et d’industrie franco-congolaise ont assisté à ce dejeûner-conférence.
Ainsi édifiés sur la nouvelle loi, les membres de la chambre de commerce belgo-congolaise-luxembourgeoise et l’INSS peuvent désormais regarder dans la même direction pour une nouvelle ère de la sécurité sociale empreinte de plus d’assurance.
Dina BUHAKE

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