Les déposants de la banque congolaise peuvent pousser un ouf de soulagement. La liquidation forcée de cette banque, décidée en 2011, s’achemine vers la fin. La première phase de désintéressement sera lancée le jeudi 17 mai prochain au près de deux banques commerciales de la place. C’est l’annonce faite hier jeudi 10 mai par le gouverneur de la Banque Centrale du Congo en présence des membres du comité de liquidation. Le 17 mai étant le jour de la libération de la RDC, les déposants de la Banque congolaise seront aussi libérés ce jour là après 7 ans de désespoir, a déclaré l’autorité monétaire. Au total 2.708 déposants sont concernés par cette première phase, ce qui représente 95%, a fait savoir Déogratias Mutombo Mwana Nyembo. Ils vont récupérer leur épargne à 100%, a ajouté le patron de la BCC avant d’indiquer que la fourchette se situe entre 1 à 100.000 USD. Tandis que la deuxième phase de remboursement sera lancée au mois d’août prochain et va concerner les 5% de déposants. « Nous attendons encore le recouvrement au près de l’Etat et des gros débiteurs mais compte tenu du faible taux prévisionnel de recouvrement au près de l’Etat et de ces gros débiteurs, le liquidateur pourra négocier cette fois là avec la catégorie de 5%, un décompte » a évoqué Mutombo Mwana Nyembo . ASSURANCE DE LA BCC A LA POPULATION Cependant, le gouverneur a tenu à rassurer la population congolaise en mentionnant que lorsque son institution décide de la liquidation d’une banque, c’est pour préserver l’épargne du public, préserver et maintenir la confiance du public dans le système financier national et pour préserver l’inclusion financière. Au cours de cette année 2018, la BCC de concert avec les liquidateurs a procédé au remboursement des épargnes d’autres déposants. Pour la première dont le nom est même oublié du public, la compagnie bancaire du commerce et de crédit (COBAC) dont la liquidation avait été décidée en 1998, 20 ans après, les déposants ont été remboursés La deuxième banque est la Fibank dont la liquidation a été décidée par la BCC en 2017. « Il nous a fallu 6 mois seulement pour que nous aboutissons à une reprise et à une préservation de l’épargne des déposants et tous ont recouvré les avoirs. Un nombre d’entr’eux se retrouvent dans une banque de la place », a expliqué le patron de l’Institut d’émissions. S’agissant de la BIAC, le gouverneur de la BCC a estimé qu’il est souhaitable de trouver un repreneur. Mais si d’ici la fin de cette année, le repreneur ne se présente pas, la BCC va envisager une liquidation forcée, a-t-il laissé entendre.
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