A 7 mois des scrutins prévus le 23 décembre, Corneille Nangaa, président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) évoque des contraintes techniques pour appuyer son discours




« Il est techniquement difficile d’enrôler les Congolais de la diaspora dans le respect du calendrier électoral ». C’est ce qu’a annoncé le samedi 5 mai dernier le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa Yobeluo. Le numéro un de la centrale électorale s’exprimait ainsi à l’issue d’un échange avec le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Njolandjoko.




« La CENI exécute les lois et ne légifère pas les lois. La loi dit que les Congolais de la diaspora doivent voter. En conséquence, nous nous préparons pour le faire. Nous avons préparé les kits d’enrôlement et pour nous déployer. Mais il y a certaines contraintes auxquelles il faut faire face que nous avons présentées », a insisté Nangaa.




L’homme a expliqué qu’il faut se décider à exclure du vote les Congolais de la diaspora. « Nous, nous tenons à notre calendrier électoral. Il est en train de s’exécuter tel que nous l’avons prévu avec un seul objectif : les élections le 23 décembre 2018 », a précisé le président de la CENI.




Au cours de la plénière à la chambre basse du Parlement, Aubin Minaku a enjoint les députés à mettre de côté leur position partisane pour lever ensemble une option républicaine sur la question de l’enrôlement des Congolais vivant à l’extérieur des frontières nationales.




Pour le président de l’Assemblée nationale, le Parlement doit s’assumer en supprimant cet enrôlement, pour permettre à la centrale électorale d’aller droit vers les élections du 23 décembre 2018. Il s’agit ainsi de la troisième fois que les Congolais de l’étranger se voient écartés des scrutins. Déjà en 2006 et 2011 ils n’avaient pas pu participer aux élections. L’histoire serait donc entrain de se répéter !
Par YHR
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top