Le Département d’État annonce, dans un communiqué daté d’hier jeudi 21 juin, sans dévoilé des noms, avoir imposé des nouvelles sanctions à plusieurs dirigeants congolais, « pour leur implication dans une corruption significative liée au processus électoral », expliquent les autorités des États-Unis.

Outre les mesures liées au déroulement du processus électoral, le Département d’État indique également avoir pris des sanctions « pour empêcher l’entrée aux États-Unis de certains responsables de la RDC impliqués dans des violations des droits de l’homme ».
Kinshasa juge non seulement injuste mais attentoire à la souveraineté nationale ces mesures. Depuis un certain temps, à l’approche des élections, l’Union européenne ou les USA prennent des sanctions ciblées à l’endroit des autorités rd-congo. C’était le cas en décembre 2016, pour ne citer celui-là. Reste à savoir si ces mesures vont vraiment dans le sens de l’apaisement. On se rappelle, le gouvernement congolais, excédé, avait mobilisé l’Union africaine et d’autres organisations du continent contre ces mesures ciblées.
D’une manière globale, on s’interroge sur l’efficacité de ce genre de sanctions qui risquent plutôt d’avoir un effet inverse, à savoir voir les autorités congolaises se cabrer au lieu d’œuvrer dans le sens de l’apaisement.

SANCTIONS DE L’UE : JEAN-PIERRE KAMBILA DENONCE DES MESURES INJUSTES
Le directeur de cabinet adjoint du chef de l’état congolais, Jean- Pierre Kambila estime que les sanctions de l’Union européenne(UE) contre des responsables congolais sont injustes.
Il considère ces mesures comme un chantage de l’Union européenne vis-à-vis du pouvoir de Kinshasa et une volonté de contraindre les autorités congolaises à accepter des « décisions préparées depuis l’occident pour mettre le pays sous la coupe des groupes financiers ».
« La première chose ce que ces mesures n’auront aucun effet sur nous. La deuxième chose c’est de déplorer leur caractère injuste. Rien ne justifie aujourd’hui ces genres des mesures sauf une volonté de soumettre l’autorité congolaise. Et malheureusement pour eux, ils ne réussiront pas sur ce plan la parce que nous n’allons pas céder à un chantage. Il y a la une volonté de contraindre les autorités congolaises à se soumettre à des décisions et au plan politique qui est préparé depuis l’occident pour mettre notre pays sous la coupe d’influence des groupes financiers. Nous n’accepterons jamais cette position-là. Ils peuvent prendre toutes les décisions qu’ils veulent, ça n’a aucun effet », indique Jean Pierre Kambila.
Le directeur de cabinet adjoint du président de la république demande à l’Union Européenne(UE) d’arrêter d’exercer la pression sur la RDC.
« Je leur [UE] dirai d’arrêter de faire cette pression. Le Congo est ouvert à une coopération amicale. Ça c’est un moyen pour mettre le feu inutilement au Congo », plaide Jean-Pierre Kambila.
Le Conseil des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne a adopté lundi 12 décembre des mesures restrictives en matière de déplacements et un gel des avoirs à l’égard de sept responsables congolais « occupant des positions de responsabilité dans la chaîne de commandement des auteurs de violenLes ministres des affaires étrangères de l’UE se disent « gravement préoccupés par la situation politique en République Démocratique du Congo ». DK
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top