*Lors de la sortie officielle, les ténors de la nouvelle plateforme dirigée par le sénateur Jean-Phillibert Mabaya rejettent au passage la machine à voter.

Il n’est plus un secret. La nouvelle plateforme " Arc-en-ciel " (ACC) fixe l’opinion sur la direction qu’elle compte prendre par rapport aux enjeux politiques en RDC. Au cours de sa sortie officielle samedi dernier, l’organisation politique dirigée par le sénateur Jean-Phillibert Mabaya promet de soutenir "le candidat président de l’opposition qui répondra le mieux au profil", rejetant au passage l’usage de la machine à voter adoptée par la Centrale électorale.

"L’ACC soutiendra l’organisation des élections pluralistes, crédibles et honnêtes. Nous participerons aux prochaines élections à tous les niveaux. Nous soutiendrons le candidat président de l’opposition qui répondra le mieux au profil ", affirme le sénateur Mabaya devant une foule composée de cadres, sympathisants et militants des partis qui composent la méga plateforme. " Ce pays n’a plus besoin d’homme fort mais plutôt des institutions fortes ", ajoute-t-il en substance avant d’appeler à la mise en application de l’Accord du 31 décembre 2016 et ce, " dans ce contexte que certains de nos membres se trouvent dans ce Gouvernement ".
Pour l’ACC, il n’est pas question que la CENI puisse recourir à la machine à voter. "Nous rejetons la problématique de la machine à voter et exigeons un fichier fiable. Nous lançons un appel au Congolais afin qu’il se choisisse des dirigeants compétents, intègres et soucieux du bien-être de tous".
L’ACC se veut une plateforme qui, selon le sénateur Mabaya, empêchera le Congo de continuer à faire une descente aux enfers. "Dans l’histoire chrétienne, vous savez à quel moment l’arc-en-ciel a été visible. Dans le contexte congolais, nous assistons à un déluge dans tous les domaines de la vie sociale et culturel dans lequel certains citoyens l’ont délibérément plongé et dont seul l’arc-en-ciel va mettre fin. Nous assistons à un recul démocratique qui se traduit par le refus de l’alternance au pouvoir, le bâillonnement des libertés et les tentatives de modifier la Constitution et la fragilisation de l’autorité de l’Etat. Et aux commandes de notre Etat, il n’y a ni démocrate ni patriote responsable. Avec l’ACC, plus jamais de déluge au Congo ", a-t-il déclaré.

UNE NOUVELLE CLASSE POLITIQUE
Pour le président de l’ACC, il faut une nouvelle classe politique qui répondra aux attentes de la population. " On se trouve dans une situation inexplicable ", a dit le sénateur Mabaya. L’ACC, avec sa vision de politique-service, va placer l’homme au centre de ses actions. Il n’y aura pas de demi-mesure de démocratie avec notre plateforme. Notre regroupement prône le respect de la loi fondamentale ".Le soutien à la démocratie par l’organisation régulière des élections sera, à en croire le sénateur Mabaya ", le maitre-mot de la plateforme qui soutient l’application de l’Accord de la Saint-Sylvestre et rejette l’usage de la machine à voter aux prochaines élections.
L’ACC a vu le jour le vendredi 20 avril à Kinshasa. Il regroupe au départ plusieurs partis et leaders politiques. Il s’agit, entre autres, de Jean-Pierre Lisanga Bonganga, Ingele Ifoto, Eva Mwakassa, Lumeya-dhu-Maleghi, Jean Mabaya… " Arc-en-Ciel du Congo " est un regroupement de partis politiques de l’opposition, ayant comme dénominateur commun le souci d’apporter un réel changement dans la gestion de la chose publique en RDC. Sa vision est l’exercice de la politique, visant la restauration de la dignité du citoyen congolais.
Aussi, ce groupement politique entend-il présenter les candidats aux différents scrutins précités sur toute l’étendue de la RDC, dans le but d’obtenir un grand nombre d’élus et devenir ainsi l’un des grands, sinon le plus grand des regroupements politiques, qui constitueront la prochai’ne Majorité appelée à gouverner le pays après décembre 2018.
Rachidi MABANDU
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top