Depuis un temps, l’opposant Martin Fayulu Madidi multiplie des voyages diplomatiques à travers le
monde. Récemment, il venait de Londres, Bruxelles et Paris, où il a été reçu ici et là par les dirigeants politiques de ces nations. Comme si ça ne suffisait pas, le lundi 25 juin, aussitôt rentré, Fayulu a pris de nouveau son avion pour les Etats-Unis d’américaine. En effet, le candidat président de la République, multiplie ces voyages diplomatiques dans le seul but d’éclairer la compréhension des décideurs du monde, sur la nécessité d’une transition sans Kabila, si jamais celui-ci ne venait à organiser les élections libres, transparentes et démocratiques, le dimanche 23 décembre. Pour Fayulu, l’option d’une transition sans Kabila après le 23 décembre reste d’actualité d’autant plus que l’organisation des élections ne rassure pas la tenue d’un scrutin libre, crédible et transparent, en ce qui concerne par exemple le financement du processus électoral et les 9.625.000 électeurs fictifs contenus dans le fichier électoral ; lesquels électeurs n’ont pas d’emprunte digital, pas de nom et sans adresse. «Ce sont donc des élections à la kabilie», dénonce le secrétaire général de l’ECiDé, Devos Mulenda Kitoko. Ce dernier fustige également la machine à voter, qui viole les dispositions de la loi électorale qui dans ses prévisions n’a pas mentionné la machine à voter. Cependant, explique Devos Mulenda : «le vocable boycott n’existe pas dans le langage de Fayulu. C’est ainsi que la Dynamique de l’opposition, la plateforme qui porte la candidature de Fayulu, à la présidence de la République déposera la liste de ses candidats à l’élection législative provinciale». C’est pour cette raison d’ailleurs, que Fayulu rentrera rapidement au pays, après ces contacts diplomatiques des Etats-Unis, pour venir superviser le dépôt des listes de ses candidats à la législative.

C-News
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