*Ni communiqué, ni la moindre annonce du programme des hommages d’Etienne Tshisekedi au Palais du Peuple, comme prévu avant la date mémorable du 30 juin 2018. C’est la langue de bois.

A qui la faute ?

Au fait, dans les mots sont bons. Au-delà du mutisme, pour les superstitieux, l’homme est là, avec son mythe. D’ailleurs, ils lui collent quelques vertus d’un leader mystique dont la mort n’aura eu aucun effet sur la nature et le sens de son combat pour le bien-être des congolais et la consolidation de la démocratie et de l’Etat de Droit, en plein cœur de l’Afrique. Tandis que dans certains milieux où les esprits gardent encore un minimum de sang froid doublé d’un sens de rationalité, le mystère qui entoure l’organisation des obsèques de Tshisekedi finira, un beau jour, par être levé. Mais, quand ? S’interroge-t-on, derrière les manteaux, sous un regard inquisiteur. A qui la faute ? A l’Udps, sa famille politique ? Est-ce qu’elle incombe à la famille biologique ? Ou alors, faudrait-il jeter toutes les responsabilités sur la tête de Tshibala Nzenzhe, un des ex-fils-maison, devenu Premier Ministre ? Ça et là, l’on se rejette mutuellement la balle. Et, pourtant, il était important d’enterrer la hache, pour privilégier l’essentiel.

Histoire brisée…

Figure emblématique de l’Opposition congolaise. Président du Conseil de sages du Rassemblement des Forces politiques et sociales né à Genval, vers fin 2016. Leader charismatique de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, depuis plusieurs décennies. Pressenti Président du Conseil National de Suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, décédé le 1er février 2017 à la Clinique Sainte Elisabeth de Bruxelles 17H22 (TU+), n’a toujours pas été rapatrié à Kinshasa, ni inhumé à N’sele, tel que prévu dans le tout dernier accord signé le 21 avril 2018 par sa famille biologique via Mgr Gérard Mulumba et sa politique engagée par Jean-Marc Kabund, le Secrétaire Général de l’Udps et, par les autorités congolaises représentées, ici, par Henri Mova Sakanyi, le VPM en charge de l’Intérieur et Sécurité. Pourtant, ce jour-là, toutes les parties engagées dans l’organisation de ses funérailles, après des cogitations et concessions, avaient laissé entendre qu’elles mettraient tout en œuvre pour mener à bon port ce dossier qui n’a que trop duré.

A Bruxelles, pendant ce temps, Maman Marthe, la veuve Tshisekedi, ainsi que tous les autres membres de famille sont toujours en tenue noire, en attendant la concrétisation de toutes les promesses, y compris les engagements précis pris par les autorités congolaises.

Normalement, il était question qu’il tout soit fait avant le 30 juin 2018. Or, à quelques jours de ce rendez-vous, rien n’en indique le moindre signal ce sens-là. L’on croit savoir qu’on n’en parlera que lorsque tous les derniers réglages auront permis de placer les points sur les ‘’i’’ et les barres sur les ‘’t’’. Mais, les jours passent si vite qu’un peu plus tard, toutes les responsabilités d’aujourd’hui, pour chacune des parties, auront du mal à être effacées demain. Quelle que soit l’issue finale, il serait de bonne politique qu’elles se ressaisissent. Il n’est jamais trop tard, pour mieux faire, dit-on. Réveillez-vous !

LPM
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