Le secrétaire général de Ensemble n’a pas du tout apprécié les propos du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) tenus le vendredi 22 juin sur RFI.

Selon Delly Sesanga, Corneille Nangaa est sorti de son rôle en devenant l’instrument des Kabilistes qui planifient une catastrophe électorale.

Corneille Nangaa a dit 3 choses sur les ondes de la radio francaise :

1. Qu’il est à la CENI pour organiser les élections et non pour être audité;

2. Qu’il est là pour organiser les élections et non pour créer la confiance ou être populaire ;

3. La CENI ne mènera pas d’investigations pour vérifier les anomalies décelées dans le fichier électoral par l’OIF.

Ces propos ont fait bondir D. Sesanga qui a déclaré sur son compte tweeter que la CENI doit organiser les élections comme facteur de paix et non comme vecteur d’instabilité.

”La CENI est chargée d’organiser les élections comme facteur de paix et non comme vecteur d’instabilité. Par ses affirmations CNangaa sort de son rôle en devenant l’instrument d’orchestration de la catastrophe électorale planifiée par les kabilistes au service de la dictature” , a-t-il déclaré.

Plusieurs analystes ont jugé que les propos de Nangaa étaient irresponsables et arrogants.

Plusieurs observateurs d’accordent à dire que les conditions d’une élection apaisée ne sont pas réunies notamment avec l’absence des mesures de décrispation exhaustives telles que prévues dans l’accord de la Saint Sylvestre.

Et la CENI qui est un organe technique, ne doit pas en rajouter.

Pour rappel, les élections générales doivent se tenir le 23 décembre 2018.
Le corps électoral a déjà était convoqué en deux temps. Le 24 Juin pour les provinciales et le 23 juillet pour les législatives et la présidentielle.

Alphonse Muderhwa
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