Jean-Pierre Bemba attend l’ouverture de son dossier en appel sur la subornation des témoins le 4 juillet prochain. Entretemps, il est astreint à un devoir de silence imposé par la CPI au pays qui avait accepté de l’accueillir sur son territoire, à savoir la Belgique.

Cependant, depuis un temps, une folle rumeur fait état des contacts à haut niveau en vue d’un rapprochement entre le MLC et la MP. Le secrétaire national aux Relations extérieures du MLC, Jean-Jacques Mbungani Mbanda a voulu tordre le cou à cette rumeur en se confiant au journal Congo indépendant.
Il a réaffirmé, à cet effet, l’appartenance du MLC à l’opposition. Et de marteler : « Le MLC est une de grandes forces politiques de l’opposition. Il n’a jamais été question d’une alliance avec la majorité ».
Justifiant l’octroi par les services des Affaires étrangères d’un passeport diplomatique au président du MLC, secrétaire national du parti de Jean-Pierre Bemba a rejeté l’idée d’un quelconque marchandage avant de préciser : « Point n’est besoin de rappeler que Jean-Pierre Bemba a été vice-président de la République. Il est sénateur. Il est tout à fait régulier et normal que les autorités de notre pays lui accorder un document lui permettant d’aller et venir à travers le monde ».

DU SILENCE DU CHAIRMAN
Depuis le vendredi 15 juin en sa résidence bruxelloise, JP Bemba reste bouche bée sur ce qui se dit autour de lui. Jean-Jacques Mbungani pense, que : « Le temps viendra où le président du MLC pourra s’exprimer et rencontrer diverses personnes dont des militants et des cadres de son parti ».
Nul n’est besoin de rappeler que la procureure Fatou Bensouda n’a pas bien digéré l’acquittement, vendredi 8 juin dernier par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale, de l’ancien vice-Président de la République JP Bemba. Un moindre écart de langage peut encore être profitable à l’accusation. La procureure Bensouda reste convaincue que le contingent du MLC était l’unique groupe armé déployé sur le terrain au regard des crimes graves commis en République centrafricaine.
A propos des pressions de certains milieux occidentaux pour l’acquittement de Bemba, Mbungani a indiqué que la Cour pénale est indépendante dans le rendu de sa décision. En première instance, Jean-Pierre Bemba a été condamné à 18 ans de prison, a-t-déclaré avant de poursuivre : « son équipe de défense a renversé les thèses de l’accusation d’où l’acquittement ». « Il importe de féliciter la Cour qui a dit correctement le droit. Emma MUNTU
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