*Lundi 9 juillet à Addis Abeba en Ethiopie, l’Onu et l’Union Africaine, deux organisations tentaculaires ont exprimé leur engagement à approfondir davantage leur partenariat stratégique. Elles sont également profondément préoccupées par les incertitudes concernant l’ordre international, les divergences dans les relations internationales et l’impact négatif sur la paix et la sécurité mondiales. C’est dans ce cadre que l’Onu et l’Union Africaine ont passé en revue les défis pour la paix, la sécurité et le développement sur le continent, notamment au Burundi, en République centrafricaine, dans le bassin du lac Tchad, aux Comores, en République démocratique du Congo, à Madagascar, au Mali et au Sahel, en Somalie et au Soudan du Sud et ont convenu d’accroître conjointement leur soutien, en étroite coopération avec les Communautés économiques régionales, aux initiatives de paix, de sécurité, de développement et de stabilisation dans ces pays. Le condensé, ci-dessous, tel qu’il a été réalisé par les services attitrés de l’Onu, en dit long.

ONU -Union africaine : le renforcement du partenariat déclenché
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres (à droite), à la Conférence annuelle ONU-Union africaine à Addis Abeba, en Ethiopie.

A l’occasion de la deuxième Conférence annuelle ONU-Union africaine qui a eu lieu lundi à Addis Abeba, en Ethiopie, les deux organisations ont exprimé leur engagement à approfondir davantage leur partenariat stratégique.

Dans un communiqué publié à l’issue de cette conférence qui s’est déroulée au siège de l’Union africaine, le Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, et le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, ont souligné l’importance des organisations multilatérales et du multilatéralisme, « comme instrument pour une gouvernance internationale efficace et pour répondre aux défis mondiaux».

La Conférence annuelle a examiné la mise en œuvre du Cadre conjoint pour un partenariat renforcé pour la paix et la sécurité et s’est félicitée des progrès accomplis. Elle a également approuvé le plan d’action pour la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

La Conférence s’est déclarée profondément préoccupée par les incertitudes concernant l’ordre international, les divergences dans les relations internationales et l’impact négatif sur la paix et la sécurité mondiales.

Mahamat et Guterres ont appelé « au renforcement d’une approche globale, intégrée et coordonnée de la prévention des conflits en s’attaquant aux causes profondes des conflits, en renforçant les processus politiques et le respect de l’Etat de droit, ainsi que la promotion d’un développement durable et inclusif».
La Conférence a également passé en revue les défis pour la paix, la sécurité et le développement sur le continent, notamment au Burundi, en République centrafricaine, dans le bassin du lac Tchad, aux Comores, en République démocratique du Congo, à Madagascar, au Mali et au Sahel, en Somalie et au Soudan du Sud et ont convenu d’accroître conjointement leur soutien, en étroite coopération avec les Communautés économiques régionales, aux initiatives de paix, de sécurité, de développement et de stabilisation dans ces pays.

L’ONU et l’Union africaine ont exhorté la communauté internationale à prendre des mesures énergiques pour atténuer les crises humanitaires, les risques et la vulnérabilité dans les communautés touchées.

Les deux organisations ont convenu de convoquer la prochaine Conférence annuelle UA-ONU à New York en 2019.

(Avec news.un.org)
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