Le Porte-parole de la Majorité Présidentielle, André-Alain Atundu Liongo a, lors d’une conférence de presse vendredi 27 juillet à Kinshasa, donné son opinion sur la question relative à l’inéligibilité de Jean Pierre Bemba à la présidentielle du 23 décembre prochain.


A en croire l’Ambassadeur Atundu, dont les propos sont celui d’un homme s’exprimant dans le cadre de la liberté d’opinion, l’ex-Vice Président rd-congolais, condamné pour subornation de témoins, après avoir été acquitté, le 8 juin dernier de ses charges de crime de guerre et crimes contre l’humanité à la CPI est inéligible.
" Le Sénateur pourrait tomber sous le coup de l’article 10 de la loi électorale en ce qu’il dispose que les personnes condamnées par un jugement irrévocable du chef de corruption sont inéligibles ", a déclaré Atundu, insistant sur le fait que la subornation de témoins en terme clair équivaut à la corruption.
Ainsi la Majorité Présidentielle (MP) appelle le chairman du Mouvement de Libération du Congo (MLC), attendu à Kinshasa le 1er août, à renoncer à la présidentielle de 23 décembre prochain.
" La Majorité Présidentielle souhaite donc que le Sénateur prenne un engagement clair à ce propos par une déclaration solennelle qu’il ne se présenterait pas, s’il s’avérait qu’il se trouvait dans un cas d’inéligibilité ", a fait savoir le Porte-parole de la MP.
Face à la polémique suscitée par ces propos, un observateur averti de la scène politique estime tout simplement que André-Alain Atundu a usé de sa liberté d’expression pour se prononcer sur la situation d’un leader de l’Opposition. Exactement comme les opposants le font jusqu’à en appeler par exemple à une "Transition sans Kabila"
Côté MLC, les partisans de l’ancien Vice-président de la République font valoir que la Cour Pénale Internationale, qui a innocenté le même Bemba des accusations de crime contre l’humanité et crime de guerre, n’a pas encore rendu son verdict définitif dans le dossier "subornation ds témoins".
Autre sujet abordé à ce face-à-face avec la presse, les paradis fiscaux. Pour André-Alain Atundu, ces paradis fiscaux sont implantés dans les pays de vieille démocratie. Ce faisant le porte-parole de la MP ne voit pas pourquoi on en fait tant un problème comme s’ils existaient en RD Congo...
Lire ci-dessous, l’intégralité de la communication du porte-parole de la MP.
Didier KEBONGO

Point de presse du porte-parole de la MP
Mesdames, Messieurs de la Presse,
La République Démocratique du Congo est un Pays de liberté. En effet, toutes les libertés fondamentales de la personne humaine y sont reconnues, garanties, protégées et défendues. Les libertés n’ont pour contraintes que l’ordre public et la moralité.
La République Démocratique du Congo est aussi un Etat de droit, ce qui veut dire que les comportements de toutes les personnes physiques et morales doivent sur son territoire, respecter absolument la Constitution et les lois en vigueur : nul n’est censé ignorer la loi.
Depuis l’approche de la date du dépôt des candidatures aux élections prévues pour le 23 décembre 2018, une effervescence fiévreuse s’est emparée de la classe politique qui ne fait l’économie ni des rumeurs troublantes, ni des intoxications démobilisatrices ni des désinformations malveillantes.
Toutes ces initiatives, généralement aussi malencontreuses que maladroites, ne sont, en réalité, que des opérations médiatiques et électoralistes qui visent, non la recherche de la vérité des faits pour éclairer le Peuple sur ses choix, mais tout simplement à provoquer une confusion politique intentionnelle dans le but de consolider certaines complicités internationales et d’influencer la volonté et le choix du Peuple congolais par quiproquos, malices et combines.
Certains sujets importants de la vie nationale sont insinués ou abordés avec une légèreté insoutenable tout simplement pour créer, de mauvaise foi, une ambiance factice de chaos et d’incompréhension susceptible de justifier le recours soit à l’intrusion extérieure soit à la prise de pouvoir par des moyens non démocratiques, ne donnant aucune chance à une alternance démocratique et pacifique du pouvoir.
Ainsi en est-il des interprétations alambiquées et fallacieuses données à la décision de la Cour Pénale Internationale concernant le Sénateur Jean-Pierre BEMBA.
Les adeptes de la gestion de la démocratie, par obscurantisme et ignorance, omettent malicieusement de révéler aux populations congolaises et à l’opinion publique l’éventualité de son inéligibilité à la suite de sa condamnation définitive pour subornation de témoins ; fait notoirement avéré et indiscutable.
De ce fait, le Sénateur pourrait tomber sous le coup de l’article 10 de la loi électorale en ce qu’il dispose que " les personnes condamnées par un jugement irrévocable du chef de... corruption,.. ", sont inéligibles.
Pour certains adeptes du sénateur, au zèle non éclairé, la subornation de témoins n’est pas la corruption.
Il est évident, pour tout esprit normalement constitué, que la subordination de témoins est une corruption de témoins, c’est-à-dire une altération de la volonté et de la conscience du témoin dans la recherche de la manifestation de la vérité pour un but inavoué généralement quelconque par des moyens condamnés par la loi.
La République Démocratique du Congo est membre de la Cour Pénale Internationale et donc assume les décisions de la Cour Pénale Internationale coulées en arrêt définitif comme c’est le cas pour le Sénateur BEMBA.
Concernant la subornation de témoins, des faits matériels produits et non récusés par l’intéressé existent en terme de transfert d’argent au bénéfice de témoins cités à comparaître par un haut cadre du MLC à la demande du Président du MLC. D’ailleurs ce cadre, reconnu coupable, a été également condamné.
Pour réussir leur forfait, c’est-à-dire cacher la vérité des faits aux populations congolaises, des juristes spécieux jouent sur le distinguo technique entre le jugement de condamnation d’un fait et la fixation de la peine consécutive.
Le Sénateur a été définitivement condamné ; il ne reste que la fixation de la peine.
Aux yeux de la loi électorale, la seule condamnation irrévocable suffit à le soumettre à l’article 10 sur l’inéligibilité.
En toute logique et conséquence, la Majorité Présidentielle ne saurait transiger avec la loi. Surtout qu’if s’agit de la prétention à la plus haute charge de l’Etat, qui fait de son titulaire le magistrat suprême, partant, le garant de la Constitution et du bon fonctionnement des institutions.
Tout prétendant à ce poste éminent doit prêcher par l’exemple pour ne pas devenir dans ses fonctions d’Etat l’allié objectif et moral de tous ceux qui seraient amenés à violer la Constitution et les lois de la République.
Les anciens romains ne disaient-ils pas que la femme de César doit être au-dessus de tout soupçon.
La Majorité Présidentielle souhaite donc que le Sénateur prenne un engagement clair à ce propos par une déclaration solennelle qu’il ne se présenterait pas, s’il s’avérait qu’il se trouvait dans un de cas d’inéligibilité prévue par la loi électorale.
Preuve sera ainsi donnée que sa passion pour le Congo et la Démocratie dépasse certaines considérations personnelles au bénéfice de la bonne et saine administration du Pays.
Forte de l’expérience vécue, le Peuple a besoin d’une telle déclaration pour envisager la période électorale et post-électorale dans un esprit de paix.
Mesdames, Messieurs,
Dans sa quête pour la cohésion nationale, la vérité des urnes et la paix sociale, la Majorité Présidentielle tient à s’exprimer, pour éclairer le Peuple congolais, sur un sujet qu’une certaine opposition évoque de façon récurrente et maligne notamment dans sa déclaration politique du 23 juillet 2018.
En effet, pour les non-initiés, parmi lesquels certaines franges de nos populations, aussi bien de Kinshasa que de l’arrière-pays, les Paradis fiscaux sont un autre continent en dehors de l’Afrique voire imaginaire, qui échappe à toute Autorité connue, et où ne vivent que des hors-la-loi ou des bagnards à l’âme hideuse et rejetés par le monde conventionnellement dit civilisé. Cette perception est fausse, loin de la réalité et de la vérité.
La vérité et la réalité sont cependant toutes simples et ne pourraient prêter à confusion aux âmes de bonne foi.

Qu’est-ce donc un Paradis fiscal ?
On peut le définir comme un espace, à l’intérieur d’un pays ou à la dimension d’un pays, qui accorde des facilités fiscales aux épargnants en toute légalité.
Et donc déposer de l’argent ou avoir un compte dans une banque dans un paradis fiscal est légal et soumis à toutes les formalités normalement requises à tous les épargnants dans une banque. La question de l’origine et de la finalité de l’argent ainsi épargné se pose pour les banques. Elle est normalement régie par les lois du Pays et les règlements intérieurs de la Banque.
Toutes ces banques comme toutes les autres sont tenues au secret, à la discrétion et à la confidentialité.
La recherche d’un espace où l’on est moins taxé ou exempté est une pratique millénaire, notamment dans le chef des commerçants grecs de l’Antiquité,
En effet, depuis le IIême millénaire, des commerçants grecs faisaient des opérations off-shore pour échapper à des taxes portuaires existantes.
La mondialisation du phénomène " paradis fiscaux " commence réellement à partir du XVÏIème siècle lorsque des avocats d’affaires newyorkais parvinrent à convaincre les gouverneurs de petits états américains qui avaient des problèmes budgétaires, comme le New Jersey et le Delaware, de fournir un droit de franchise aux firmes qui y domicilient leur siège social. Dans les années 1930, nait en Grande Bretagne la notion de résidence fictive qui permettait aux entreprises multinationales dont les conseils d’administration étaient placés dans un autre pays d’échapper au fisc à la suite d’une décision judiciaire des juges britanniques.
Vint ensuite la loi sur le secret bancaire suisse en 1934 qui a permis la création de comptes masqués.
Suivit, en 1954, la période fastueuse de l’essor des paradis fiscaux sous le mandat de Georges BOLTON à la tête de la Bank of London and South America.
Il est intéressent de noter que les pays du G7 ont également participé et contribué à ce mouvement puisqu’un rapport de l’OCDE en 1998 écrit que l’investissement direct étranger des pays du G7 dans un certain nombre de pays des Caraïbes et des Etats insulaires d’Asie, généralement considérés comme des pays à fiscalité réduite, a presque quintuplée entre 1985 et 1994 atteignant les 200 milliards de dollars.
. Pour faire de cette longue et complexe narration, une histoire brève, signalons qu’en 1997, le montant des actifs gérés par 65 paradis fiscaux s’élevait à 4.497 milliards d’euros ou même à 6.000 milliards d’euros, selon les sources, avec une hausse de 12% par an.
Bref, les paradis fiscaux sont devenus un élément essentiel de la politique fiscale des sociétés multinationales.
En 2012, une fondation occidentale évalue à 25.500 milliards d’euros soit plus que la somme de PIB des USA et du Japon, le montant gérés par les Paradis fiscaux.
La leçon à tirer de l’évolution de ces chiffres, qui donnent le tournis, est que les paradis fiscaux autant que les paradis bancaires sont un fait légal soumis à la vigilance judiciaire comme toutes les activités de la vie sociale et de la société.
Car les pratiques de séduction fiscale, associées avec des offres d’opacité et de compétence, sont un fait de société voire de civilisation notoirement connu.
Les iles Caïman constituent un bel exemple d’un off-shore complet et intégré à la finance mondiale.
A dire d’experts, ce minuscule territoire britannique de 40.000 habitants est devenu un acteur incontournable des marchés financiers internationaux avec quelques 600 banques, 500 compagnies d’assurance, 25.000 trust et 5.000 fonds de placement.
Par conséquent, investir ou placer ses fonds dans les paradis fiscaux est tout à fait légal et juridiquement protégé puisque ces activités sont régies et reconnues par les Etats et même rémunérées officiellement.

Pour votre information, les 10 meilleurs pays des paradis fiscaux sont :
1. USA (Delaware)
2. Luxembourg
3. La Suisse
4. Les Iles Caïman
5. Royaume Uni (City of London)
6. Irlande
7. Les Bermudes
8. Singapour
9. Belgique
10. Hong Kong.
Ces territoires, où ne figure aucun Etat africain, ne sont ni ostracisés, ni au ban de la communauté internationale ; sinon les Présidents de la Corée du Nord et des Etats Unis auraient été poursuivis pour avoir organisé la rencontre historique entre les 2 pays à Singapour.
Au regard de tous ces éléments, certains esprits méticuleux pourraient être amenés à penser que l’aspect financier a peut-être été pris en compte pour déterminer leur lieu de rencontre, ceci n’est évidemment pas sérieux !
L’existence de Paradis fiscaux et bancaires ramène tout naturellement à l’esprit la question de Panama paper.
Chacun se souvient certainement du mauvais procès d’évasion fiscale fait au Premier Ministre David CAMERON de Grande Bretagne, pour avoir hérité des parts dans la société off-shore de son père en 2010 et pour avoir reçu une donation de 200.000 Livres de sa mère dans des conditions parfaitement légales.
Les révélations du Panama paper sur David CAMERON constituent un prototype qui pourrait définir le Panama paper comme une fuite intentionnelle et malveillante des données bancaires ou financières d’une personnalité ciblée, non dans un but de vérité mais de confusion déstabilisatrice pour porter atteinte à son honorabilité.
Mesdames, Messieurs,
La démocratie, il est bien connu, se caractérise par l’existence et la tolérance des différences de pensées et d’idéologies.
Prendre des sanctions contre un Commis de l’Etat ou un personnage politique tout simplement parce qu’il exerce une responsabilité officielle ou défend les intérêts de son pays, incarné par ceux qui ont légitimement et démocratiquement acquis le droit du Peuple de vouloir et d’agir en son nom est antinomique. N’est-ce pas la fin de la véritable démocratie et l’avènement de la pensée unique voire tout simplement un déni de démocratie !
Ainsi en est-il de sanctions dites ciblées prises par l’Union Européenne et certains partenaires contre des responsables congolais plus en raison de leur statut d’officiel qu’à cause d’une faute personnelle ou en tant que commettant.
Depuis que le monde est peuplé d’êtres humains, honneur particulier a toujours été réservé à ceux qui se sacrifient ou s’offrent pour la communauté.
D’où le culte de l’héroïsme et du martyre connu dans toutes les communautés et civilisations.
La vénération historique dont est l’objet des personnalités historiques, mythiques ou de légende procèdent de cette logique.
Agamemnon, Achille, Spartacus, les héros et les martyrs.
Donc, donner ou offrir sa vie et accepter d’endurer un sort injuste pour sauver la nation et la communauté en toutes circonstance est toujours cité en exemple et sert de référence.
Bien plus, ces personnages sont vénérés généralement de façon populaire : LUMUMBA, M’zee L.D. KABILA, les pères des indépendances africaines, KIMPAVITA.
Ainsi nos concitoyens qui sont victimes des sanctions ciblées en raison de leur devoir doivent bénéficier de notre estime et considération.
Tomber ainsi sur le champ de bataille de responsabilité ou de devoir devrait être un motif de fierté pour soi-même et pour la communauté nationale.
De ce point de vue, les sanctions ciblées sont immorales et dénotent d’un manque de fair-play politique. Elles heurtent toute la bonne conscience. Aucun citoyen ne devrait être poussé ou encouragé à agir contre son pays ou les intérêts de son Peuple.
En effet, aucune communauté ne peut demander à une autre ou à un de ses membres, de ne pas se battre pour les valeurs qui structurent la société. Ce serait la fin tragique des communautés humaines et le retour programmé dans la jungle de chacun pour soi.
A contrario, ceux qui trahissent la communauté en livrant les commis de l’Etat à la vindicte de l’étranger devraient avoir honte de leur comportement.
Cette réalité constitue le fondement de la force morale face à l’épreuve.
Mesdames, Messieurs,
En tout état de cause, remplir les conditions d’éligibilité n’est pas et ne garantit pas une élection, mais contribue à écarter des conflits inutilement préjudiciables au bon déroulement et à la paisible fin du processus électoral.
La Majorité Présidentielle en le rappelant prend sa part de responsabilité et invite toutes les formations politiques d’en faire autant pour l’intérêt bien compris et réel de notre Pays et du Peuple.
Car un peuple dans l’ignorance est privé du discernement nécessaire pour sauvegarder son indépendance à travers les urnes. Par contre, un peuple parfaitement au courant des réalités prend, en connaissance de cause, les décisions qui garantissent la souveraineté de l’Etat dans le choix de ses animateurs.
Un tel peuple est préparé à défendre, contre vents et marée, les valeurs de ses convictions quel que soit la durée des épreuves que lui imposent certains partenaires.
La Majorité Présidentielle accompagne et soutient son Autorité Morale dans sa lutte pour les valeurs de vérité et de liberté qui structurent notre foi démocratique, dans le sillage des pères de l’indépendance et de nos héros nationaux, LUMUMBA et M’zee Laurent Désiré KABILA.
Mesdames, Messieurs,
La Majorité Présidentielle salue la lecture cursive des actions majeures du Président KABILA en power points depuis qu’il est au pouvoir. La Majorité Présidentielle peut dire avec une fierté légitime que ce bilan porteur et positif montre la marche du pays vers le développement grâce au concours assidu des populations congolaises.
La Majorité Présidentielle apprécie particulièrement l’amélioration sensible du taux de scolarisation, les efforts effectués pour améliorer la condition sociale des médecins, des enseignants et des fonctionnaires, sans oublier l’affirmation de l’Autorité de l’Etat sur l’ensemble du Territoire national grâce à l’esprit d’abnégation de nos forces de polices, de sécurité et grâce aux énormes sacrifices consentis, en vrais patriotes, par nos militaires et nos fonctionnaires.
La Majorité Présidentielle encourage son Autorité Morale, le Président KABILA, à poursuivre la normalisation de la situation politique et le développement de notre Pays dans la perspective d’atteindre l’émergence en 2030.
La Majorité Présidentielle lance un appel solennel à tous ces patriotes et partenaires qui partagent, avec le Président KABILA, la passion du Congo à participer à cette noble et juste lutte, dans la vérité et la liberté, au nom de la démocratie et de la dignité du Peuple congolais tant aimé et si meurtri.
Dans son choix pour le renouvellement de la classe politique, la Majorité Présidentielle demande au Peuple congolais de se garder de confondre informer et communiquer, réagir aux questions de la société et apporter des réponses. Ceux qui inondent l’actualité nationale par leur discours d’opposants irréductibles ne placent généralement pas le Peuple souverain au centre de leur préoccupation politique. Ils sont prêts à faire des milliers de kilomètres pour sceller une alliance sous l’oeil vigilant de leurs complices et incapables de se rendre dans le Congo profond, comme le fait le Président KABILA pour, non seulement, palper du doigt les réalités quotidiennes de nos concitoyens de l’arrière-pays mais surtout pour y apporter des solutions débarrassées de tout subterfuge électoraliste.
Ceux-là, comme les dieux anciens, ont soif et besoin de sang pour exister politiquement.
Ils vont jusqu’à établir une hiérarchie des malheurs et des crimes à exploiter.
Comme l’a dit un homme d’Etat français, " la grandeur est du côté de ceux qui réparent et non de ceux qui se limitent à relever et à condamner"
- A bon entendeur, salut !
Fait à Kinshasa, le 27 Juillet 2018
Ambassadeur
André-Alain ATUNDU LIONGO

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