Le cercle vicieux. C’est le sentiment qui envahit les Congolais ce weekend. Depuis le nième discours du chef de l’État le 19 juillet dernier devant le Parlement réuni en Congrès. Attendu par la nation toute entière mais aussi la Communauté internationale pour une annonce qui allait changer le cours de la crise politique, à savoir renoncer au pouvoir, Joseph Kabila a brillé par ce qu’il sait faire depuis 17 ans : renvoyer les Congolais dans la médiation.

« Le cap vers les élections du 23 décembre 2018 reste irréversible et notre engagement à respecter la Constitution demeure tout aussi sans équivoque », a simplement balayé le Président de la république ajoutant un torrent d’incertitudes à des nombreuses interrogations toujours sans réponse sur ses intentions à briguer ou non un troisième mandat.

Mais alors que l’heure de vérité approche, Joseph Kabila va devoir sortir des énigmes et se dévoiler un peu plus sur le vrai sujet. Dans quatre jours, la CENI ouvre ses bureaux pour commencer à enregistrer les candidatures aux élections législatives ainsi que celles plus attendues, des prétendants à la présidence de la république. Jusqu’au 8 Août 2018. Voilà le temps qui reste au Président pour en finir avec le jeu de cache-cache.

Silence présidentiel, radio

Car si Joseph Kabila a toujours donné l’impression, comme lors de cette dernière intervention du Palais du Peuple, de toujours repousser à plus tard la question de son avenir politique, cette fois-ci, sa stratégie de langue de bois, confrontée à la limite du temps, semble servir une double ruse : celle de sa propre candidature pour un troisième mandat ou alors celle de soutenir un dauphin à portée de sa main.

Par Yvon Muya
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