C’est, en effet, depuis le 5 juillet dernier que les travaux de la Tripartite CNSA-CENI-Gouvernement ont débuté et se poursuivent en commissions. Parmi les différentes interventions des membres du Gouvernement, le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur et Sécurité n’a pas manqué à ses obligations. Henri Mova était face à la  plénière de la Tripartite,  lundi 16 juillet,  pour éclairer lalanterne des participants,  quant aux préoccupations axées sur le   processus électoral qui, depuis le 23 juin dernier, est  résolument sur les rails.

Henri Mova Sakanyi a, dans un premier temps, apporté des réponses aux questions que se pose l’opinion par une explication claire, limpide et  détaillée sur la problématique du  système des partis et la sécurisation des élections.

Un constat d’emblée ; le processus électoral est clairement engagé, avec une centaine de regroupements politiques entrés en compétition pour les élections provinciales en lieu et place de  quelque  600 partis.

Il sied, cependant, de signaler que l’introduction du seuil de représentativité de 1% a largement contribué à un travail de décantation et de tamisage ayant débouché sur un resserrement des rangs. Et,  partant de cela, un éclaircissement de la scène politique congolaise. Une démarche qui conduit inévitablement à la survivance de  plus aptes à emporter dans les mois qui viennent les suffrages populaires.

Par la suite, Mova est revenu, par ailleurs,   sur les incontournables questions liées à la sécurisation du processus électoral mais aussi  et surtout, aux   défis qu’il faut relever impérativement pour garantir la transparence des scrutins à venir.

Par exemple, la loi exige la présence de deux policiers dans chacun des 90.000 bureaux de vote, soit 180.000 hommes.

Or, à ce stade, la Police nationale ne peut en fournir qu’à peine 80.000. Ce qui induit la formation de nouvelles unités de police afin de palier le  déficit.

Ainsi, sans compter la nécessité de la création de nouvelles Cours d’appel dans les nouvelles provinces. Ou encore la multiplicité des conflits coutumiers ou des déplacements des populations hors de leurs contrées et leur impact négatif sur l’expression des électeurs lors de  vote.

Boris Luviya
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