Le collectif de 24 en collaboration avec la plateforme Agir pour les élections transparentes et apaisées (AETA) a organisé hier jeudi 5 juillet un café de presse sur le processus électoral en République démocratique du Congo.

A l’honneur, un élu de la Funa en la personne du député national Patrick Muyaya Katembwe qui exhorté la Commission électorale nationale indépendante à plus de transparence dans la gestion du processus électoral. Ce, avant que cet élu de la Funa sur la liste du Parti Lumubiste Unifié (PALU) exige à la Centrale électorale de rendre publiques les informations liées à l’évolution dudit processus.
En ce qui concerne la machine à voter, Patrick Muyaya a appelé la CENI à plus de sensibilisation pour permettre une meilleure compréhension de cet outil. L’objectif est d’éviter d’hypothéquer l’issue des élections. Et de renchérir : "On a amené un instrument que les Congolais ne maîtrisent pas".
"Les élections ne sont pas faites pour la CENI, mais pour les parties prenantes. Ce qui construit la confiance dans un processus électoral c’est la transparence, la diffusion des informations liées à l’évolution de chaque étape ou opération", a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : "Pour la première fois, on va remplacer un président de la République, on va vivre l’alternance, on ne peut pas risquer l’issue des élections parce qu’on a amené un instrument que les Congolais ne maîtrisent pas".
Par ailleurs, P. Muyaya invite les parties prenantes au processus électoral à se préparer en conséquence. "Nous devons être prêts en tout et pour tout, qu’il s’agisse de la machine à voter ou bulletins papiers on doit être prêt à tout. Parce que pour tricher, la CENI n’a pas seulement besoin de la machine à voter", a-t-il indiqué.
Pour conclure, Muyaya a appelé à la dépolitisation de la CENI pour plus de fiabilité de différentes parties au processus électoral. Emma MUNTU
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