* Annoncé dès l’ouverture de la session extraordinaire qui s’achève ce vendredi 20 juillet, le discours du Raïs au Congrès suscite attentes et suspenses.

Le Président Joseph Kabila s’adressera ce jeudi 19 juillet à la Nation, via les deux chambres du parlement réunies en congrès. L’annonce a été faite hier lundi, par le speaker de l’Assemblée nationale qui a exhorté ses collègues députés à travailler avec beaucoup de promptitude, à cause de ce discours très attendu du Raïs.

"Nous devons travailler avec célérité parce que le Président de la République va parler ce 19 juillet", a déclaré Aubin Minaku, hier au cours d’une plénière de la chambre consacrée à l’adoption du Rapport de la Commission Politique, administrative et judiciaire (PAJ), sur la proposition de loi portant statut des anciens Présidents de la République élus.
Dans l’hémicycle, l’annonce du discours du Président de la République sur l’état de la Nation, devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, a été sans surprise. Avec raison, quand on sait que ce même message du Chef de l’Etat avait déjà été averti (par le même Aubin Minaku), à l’ouverture de la présente session extraordinaire qui s’achève en principe ce vendredi 20 juillet. Depuis, députés nationaux et sénateurs sont demeurés, œil juché sur l’insondable horloge du Raïs.

DES ATTENTES GENERALISEES
Après son message du 29 juin, à la veille de la célébration de la fête de l’indépendance du pays, revoici le Raïs. Certes, un message sur l’état de la Nation. Cependant, plus d’un analyste anticipe pour dire que le contexte politique actuel du pays pourrait s’inviter volontiers dans le discours du Président de la République. En temps normal, l’adresse du Chef de l’Etat pourrait paraître comme un message ordinaire.
La particularité de l’adresse de ce jeudi 19 juillet tient à son contexte politique immédiat. Un environnement essentiellement caractérisé par plusieurs questions demeurées sans réponse, sur l’avenir politique du Président Joseph Kabila. Notamment, sur toute la polémique autour de son éventuelle candidature à la présidentielle prévue le 23 décembre prochain. " Joseph Kabila sera-t-il candidat à sa propre succession ? " "Si non, quel est son dauphin ? " Voilà un questionnement qui résume les préoccupations des Congolais aussi bien en interne qu’en externe. D’où, les attentes généralisées que suscite le rendez-vous de ce vendredi au Palais du peuple.
C’est donc un Joseph Kabila qui va s’exprimer à quelque six jours de la date du 25 juillet, prévue pour le début du dépôt de candidatures à la députation nationale et à la présidentielle. Par ce concours de circonstance, le Raïs donnera-t-il, dans son message de ce jeudi, des réponses claires aux préoccupations sus-reprises de ses compatriotes ? En d’autres termes, le message très attendu du Président de la République à la nation, sera-t-il l’occasion pour lui de mettre un terme à toute la "querelle" sur son éventuelle candidature pour un troisième mandat ? Trêve de supputations !
Toutefois, l’opinion se souviendra encore de récents propos du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Güterres selon lesquels le Président Joseph Kabila avait promis de faire d’importantes déclarations. Une fois de plus, cette "révélation" du numéro 1 de la plus grande organisation planétaire, avait alimenté l’électrochoc aussi bien dans les rues qu’au sein des états-majors des partis politiques à Kinshasa. Sans doute, y compris au sein de certaines chancelleries tapies dans les tours d’ivoire de la capitale. Depuis, tout le monde attend cette importante communication du Chef de l’Etat rd congolais, qui, à plus d’une occasion, n’a de cesse de déclarer que "la Constitution sera respectée". Remettons donc les pendules à l’heure.
Laurel KANKOLE
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