La nomination de deux généraux des Forces armées de la République démocratique du Congo au Sud-Kivu par une ordonnance présidentielle signée en date du 14 juillet 2018 fait réagir au Sud-Kivu.

Dans un communiqué, les mouvements de citoyens Lucha, Indignés, Filimbi, Telema, Il est temps, S40, Actvista, Jeud expriment leur indignation quant à la nomination du général Mundos. En effet, c’est lorsqu’il occupait les mêmes fonctions au Kasaï et à Béni qu’avaient eu lieu des massacres à répétition, des crimes de génocide et des assassinats ciblés sans que ce dernier ne fasse quoique ce soit pour les empêcher.

« Cet homme à une mauvaise réputation. Au Kasaï et à Béni nous ne gardons que de tristes souvenirs de lui. Nous n’avons pas besoin de lui comme commandant de région. Les blessures des massacres de Kaniola, Kasika et de Makobola ne sont pas refermées et nous ne voulons pas d’une nouvelle boucherie humaine au Sud-Kivu. Nous allons lui barrer la route de la manière la plus farouche possible », explique Judith Maroy membre du mouvement Lucha au Sud-Kivu.

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Dans le territoire d’Uvira, le Conseil Territorial de la Jeunesse et la Dynamique Intellectuelle du territoire d’Uvira pour le développement s’insurgent contre la nomination du général David Rugayi à la tête des troupes loyales à Uvira. Dans une déclaration commune, ils expliquent que ce dernier se serait illustré en commettant plusieurs violations des droits de l’homme et en ayant séquestré pendant trois heures en juin 2014 la délégation provinciale d’alors constituée du président de l’assemblée provinciale, des ministres provinciaux et des notables locaux réunis dans le bureau de l’administrateur du territoire pour évaluer l’organisation des cérémonies funéraires liées aux massacre de plus de 35 personnes à Mutarule en juin 2014.

A présent, les organisations de la jeunesse en appellent au chef de l’Etat pour affecter d’autres personnes capables de respecter les droits humains et d’instaurer une bonne collaboration civilo-militaire en province du Sud-Kivu en cette période électorale. Quant aux mouvements citoyens, ils réitèrent leur engagement à observer avec la plus grande vigilance le processus électoral et à dénoncer toute manœuvre destinée à le perturber.

afrique.lalibre.be
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