Au cours de la Conférence de presse bimensuelle de mercredi 18 juillet 2018 à Kinshasa, une des voies autorisées de la Monusco a laissé entendre que la situation sécuritaire a été calme ces deux dernières semaines dans les provinces de la République Démocratique du Congo. Qu’à cela ne tienne, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme, le BCNDH, affirme avoir documenté entre janvier et juin de l’année en cours, 3. 316 cas de violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire national RD. Congolais, soit ‘’une forte augmentation’’ par rapport à la même période de l’année 2017 où le BCNDH a documenté 2. 822 violations des droits de l’homme en RD. Congo.

Sans passer par quatre chemins, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme appelle les autorités compétentes du pays à prendre des actions nécessaires, y compris traduire en justice les auteurs présumés des violations des droits de l’homme documentées en République Démocratique du Congo, question sans aucun doute, de lutter efficacement contre cette situation pour mettre fin aux violations des droits de l’homme en RD. Congo.

Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo justifie son travail au nom de son mandat, celui d’assurer un suivi étroit, semble-t-il, de la situation des droits de l’homme au pays et procéder à des analyses des tendances relatives à cette situation au pays. Ces tendances sont régulièrement partagées avec le Gouvernement de la République afin qu’il prenne des mesures idoines pour lutter contre ces genres de situation sur l’ensemble du territoire national, selon des précisions du BCNDH.

A tout dire, dans son tout récent rapport allant de janvier à juin 2018, le BCNUDH se dit préoccuper de l’augmentation globale des violations des droits de l’homme enregistrée sur l’ensemble du territoire national notamment, ‘’au vu des violations de plus en plus généralisées des droits civils et politiques, de la persistance des restrictions à l’espace démocratique, alors que le pays se prépare à des échéances électorales déterminantes pour la stabilité de la RDC et de la Région’’.

En tout cas, ‘’cette détérioration de la situation des droits de l’homme est également préoccupante eu égard à la persistance de conflits interethniques et intercommunautaires ainsi qu’à l’activisme accru de plusieurs groupes armés, confirmant une fois encore des tendances déjà relevées en 2016 et 2017’’, renseigne les instances du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme.

Germain Lobo
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