Mécanisme institué par l’Accord de la Saint Sylvestre pour prendre la température du processus électoral et balisé la voie à des joutes électorales crédibles, la dernière tripartite bat de l’aile depuis peu. Il faut dire qu’intervenant dans une période plus que cruciale avec la convocation du corps électoral, c’est sous une ambiance plus qu’électrique que cette tripartie s’était ouverte avec un Conseil National de Suivi de l’Accord mené par Olenghankoy déterminé à faire le lit correct d’élections apaisées le 23 décembre. Cela, par une décrispation effective et des mesures de confiance réelles autour du processus électoral qui n’a pas encore récolté le consensus de toute la classe politique surtout avec la problématique de l’usage de la machine à voter et les dessous du fichier électoral. Hélas, toutes ces promesses cristallisées dans l’opinion commencent à voler en éclat puisque les travaux de la tripartite Décryptage

Tout est clair, les acteurs de la Majorité présidentielle jouent ouvertement au blocage des travaux de la tripartite CNSA-Gouvernement-CENI destiné à l’évaluation du processus électoral compris dans la mise en œuvre de l’Accord de la Saint sylvestre, assurent des fins limiers qui ont contacté votre Quotidien. C’est ce qui ressort, confirment-ils, des indiscrétions glanées dans les couloirs de l’immeuble de la territoriale. Le jeu passe maintenant par l’exigence faite aux membres du gouvernement devant prendre part aux travaux des commissions « Décrispation politique et processus électoral » d’avoir un mandat. Un mandat signé par qui ? L’objectif est de faire perdre le temps à ceux qui placent encore espoir dans l’évaluation. L’auteur de l’exigence ne serait autre qu’un membre du CNSA étiquetée MP. En clair, l’option est de jouer avec les nerfs des autres membres du CNSA qui tiennent à s’afficher dans le travail pour l’intérêt général. En réalité, la stratégie concoctée est du coup partagée par des délégués pour bloquer le système. Un délégué de la Primature ne s’est pas caché : « la stratégie poursuivie est de bloquer les travaux », a-t-il avoué. Parce que la question de mandat dûment signé soulève des questionnements notamment sur son fondement dès lors que la plénière des travaux de la tripartite s’était penchée dès l’entame à la validation des listes des composantes (CNSA-Gouvernement-Céni). La vérité c’est que l’évolution des discussions déplaît à ceux qui ont tenu à une mise en œuvre partielle de l’Accord de la Saint sylvestre. L’on n’est donc pas prêt à assumer la responsabilité du rapport final assorti des résolutions. Tout est fait avec ignorance que toute

manigance tendant à retarder le processus électoral ou à entraver la mise en œuvre de l’accord déstabilise l’État. Pour sa part, Joseph Olenghankoy qui est dans une mission délicate de faire atterrir l’évaluation en douceur de la Tripartite avec des résolutions pouvant baliser effectivement la voie tumultueuse menant vers le rendez-vous électoral du 23 décembre 2018, est loin de se décourager. C’est le sens du moral qu’il a tenté de remonter les participants pour que finalement l’intérêt du pays soit pris en compte au détriment des combines égoïstes qui ne sont plus cachées. Sera-t-il compris dès lors que les pesanteurs politiques qui agissent dans

l’immeuble de la territoriale sont difficiles à freiner ? La question demeure. Dans tous les cas, le Conseil national de suivi de l’Accord de la Saint sylvestre et du processus électoral devra, sans désemparer, continuer à jouer sa partition. Celle d’assurer la paix, l’unité et la concorde nationale. La population inquiète du décor de contestation électorale qui se plante, attend fermement les résultats de l’évaluation.

Kevin Inana
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