*‘’Nul n’est certain que les documents présentés par M. Félix Tshisekedi Tshilombo sont des faux. Au contraire, bénéficiant jusqu’ici de la présomption d’innocence, seul l’intéressé ainsi que les autorités compétentes peuvent dire clairement au peuple congolais de quoi il en retourne’’, soutient un analyste pro-Majorité, dans une nouvelle tribune libre.

Mais ici, il relève, toutefois, que ‘’les réseaux sociaux qui, généralement, participent à la diffusion des rumeurs répandent depuis quelques jours, l’information selon laquelle, les diplômes que M. Félix Tshisekedi Tshilombo aurait présentés à l’appui de sa candidature à la Présidence de la République seraient des faux. D’aucuns avancent même que cette personnalité politique congolaise qui vise la plus haute charge de l’Etat, n’aurait jamais terminé ses études secondaires. Certains n’hésitent pas à affirmer clairement que l’Athénée Royal du Centre (Bruxelles), où il prétend avoir terminé ses humanités, n’existerait pas. Dieu sait que même si cet Athénée avait existé, la Belgique ne délivre pas un parchemin qualifié de diplôme d’Etat ; titre que mentionne paradoxalement le curriculum vitae du candidat. Faut-il préciser que ce titre «Diplôme d’Etat » est une trouvaille congolaise datant de 1967 que la Belgique n’a jamais adoptée’’. Puis, dans cette même réflexion, cet analyste démontre que même le diplôme de gradué qu’il affiche est contesté, au motif que la section qui y figure n’existait pas à l’époque où il aurait fréquenté l’ICC Bruxelles. Il s’agit, ici, d’accusations extrêmement graves. Si elles devaient se révéler exactes, elles décrédibiliseraient complètement l’homme et démontreraient à la nation toute entière le manque de sérieux minant l’UDPS, une organisation qui se présente comme étant la fille aînée de l’opposition congolaise. Dans tous les cas, ‘’loin de s’enfermer dans une fixation obsessionnelle de culte aux diplômes – car même sans diplôme, on peut apprendre -, ne serait-ce qu’en autodidacte. Il suffit, pour cela, de se faire modeste et d’accepter les positions conformes à son véritable niveau d’instruction et d’expérience. La République Démocratique du Congo, notre pays, est en retard sur de nombreux plans. La Présidence ne saurait servir d’école ou de lieu d’apprentissage à qui que ce soit. Dans les conditions d’aujourd’hui, pour atteindre ce niveau, il est impérieux de donner la preuve de ce que l’on est réellement capable de faire. Il ne suffit pas de savoir contester, moins encore de lire un programme politique conçu, pour prétendre diriger une nation’’, conclut-il, dans la tribune, ci-dessous, dont le contenu est plus qu’interpellateur.

Combattre l’usage de faux papiers en RDC

Les réseaux sociaux qui, généralement, participent à la diffusion des rumeurs répandent depuis quelques jours, l’information selon laquelle, les diplômes que M. Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO aurait présentés à l’appui de sa candidature à la Présidence de la République seraient des faux.

D’aucuns avancent même que cette personnalité politique congolaise qui vise la plus haute charge de l’Etat, n’aurait jamais terminé ses études secondaires. Certains n’hésitent pas à affirmer clairement que l’Athénée Royal du Centre (Bruxelles), où il prétend avoir terminé ses humanités, n’existerait pas. Dieu sait que même si cet Athénée avait existé, la Belgique ne délivre pas un parchemin qualifié de diplôme d’Etat ; titre que mentionne paradoxalement le curriculum vitae du candidat. Faut-il préciser que ce titre « Diplôme d’Etat » est une trouvaille congolaise datant de 1967 que la Belgique n’a jamais adoptée.

Même le diplôme de gradué qu’il affiche est contesté, au motif que la section qui y figure n’existait pas à l’époque où il aurait fréquenté l’ICC Bruxelles. Il s’agit ici d’accusations extrêmement graves. Si elles devaient se révéler exactes, elles décrédibiliseraient complètement l’homme et démontreraient à la nation toute entière le manque de sérieux minant l’UDPS, une organisation qui se présente comme la fille aînée de l’opposition congolaise.

Hier encore, dans ce même journal, nous mettions en avant l’importance pour un pays de respecter les règles établies. Nous soulignions l’exigence répétée par les uns et les autres d’ancrer notre pays dans l’Etat de droit. C’est dans ce même cadre que le Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a mis en place récemment, une commission ad hoc chargée d’enquêter sur les faux diplômes de certains professeurs de nos universités.

A observer ce qui se passe sur la scène politique ces derniers temps, nous devons constater que beaucoup parmi les plus grands pourfendeurs du pouvoir actuel sont encore incapables d’adhérer aux exigences élémentaires tant de l’éthique que des règles de l’Etat de droit.

Au moment où nous écrivons ces lignes, nul n’est certain que les documents présentés par M. TSHISEKEDI TSHILOMBO sont des faux. Au contraire, bénéficiant jusqu’ici de la présomption d’innocence, seul l’intéressé ainsi que les autorités compétentes peuvent dire clairement au peuple congolais de quoi il en retourne.

Ça serait compromettre l’Etat de droit que de fermer les yeux, sur des violations aussi graves de la loi pour des raisons prétendument politiques, de compromis ou d’inclusivité des élections. Les diplômes sont des documents sérieux qui attestent du parcours estudiantin du détenteur. S’ils ne constituent pas la preuve tangible d’un quelconque niveau intellectuel ou de maîtrise de la compétence alléguée, ils attestent, néanmoins, que le possesseur a suivi un parcours d’apprentissage et qu’il en est sorti avec un niveau jugé satisfaisant par des examinateurs objectifs.

Il est vrai qu’il n’est pas nécessaire d’être un savant pour présider aux destinées d’une République. L’histoire nous l’a démontré à de nombreuses reprises. Et pourtant, la gestion d’un Etat moderne en ce XXIème siècle dominé par la technologie, exige non seulement des connaissances de base certaines et certifiées mais aussi, une morale, un attachement à une éthique reconnue. Dès lors, présenter de faux documents ne répond manifestement pas à ces exigences.

Ambitionné de gouverner aujourd’hui en 2018 un pays de plus de 2.000.000 Km2 et habité par plus ou moins 80.000.000 d’habitants, non seulement sans diplôme mais surtout dépourvu de toute expérience professionnelle solide, présente un risque considérable. Qui plus est, fait insulte à ceux que l’on a la prétention d’aller diriger.

Le Congo mérite un peu plus d’égards. Il serait bon que ses enfants le comprennent. Agir autrement nous condamnerait nous-mêmes, à tourner en rond.

Loin de nous enfermer dans une fixation obsessionnelle de culte aux diplômes – car même sans diplôme, on peut apprendre -, ne serait-ce qu’en autodidacte. Il suffit, pour cela, de se faire modeste et d’accepter les positions conformes à son véritable niveau d’instruction et d’expérience.

La République Démocratique du Congo, notre pays, est en retard sur de nombreux plans. La Présidence ne saurait servir d’école ou de lieu d’apprentissage à qui que ce soit.

Dans les conditions d’aujourd’hui, pour atteindre ce niveau, il est impérieux de donner la preuve de ce que l’on est réellement capable de faire. Il ne suffit pas de savoir contester, moins encore de lire un programme politique conçu et préparé par des tiers, pour prétendre diriger une nation. Il importe plutôt de savoir concevoir, organiser, instruire, en suivre l’exécution, contrôler la qualité du résultat et parfois, se remettre en cause. Je demeure donc convaincu qu’un métier ne s’improvise pas, il s’apprend, a fortiori celui de diriger un Etat. Je suis même certain que tout cela peut s’apprendre sans diplôme pourvu que l’on se plie, pendant une période, à la discipline assidue de l’apprentissage. Malheureusement, dans le cas qui nous occupe ici, cet apprentissage n’a jamais eu lieu et n’a même jamais été envisagé.

Si au-dessus de la faiblesse de n’avoir pas accompli un cursus scolaire normal, on y ajoute le mal de présenter de faux documents dans une attitude d’arrogance justifiée par aucune expérience avérée, on se condamne soi-même. Le mépris que l’on afficherait ainsi à l’égard de son pays, serait inacceptable.

Par égard et pour l’intérêt du peuple congolais, ses élites se doivent d’être exigeantes face à ceux qui ambitionnent de diriger le pays. C’est là, la condition même de l’émergence que nous appelons, tous, de nos vœux.

Il faut donc combattre l’usage de faux papiers en République Démocratique du Congo. A bon entendeur, salut !

KM/CP
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