La candidature de Ngoy Mulunda, Président honoraire de la CENI, a été déclarée non-recevable, par la Centrale électorale, à l’instar des autres postulants à la députation nationale. A la suite de cette décision de la CENI rendue publique le vendredi 24 août, le "Centre", l’une des plateformes signataires de la Charte du Front commun pour le Congo (FCC) s’en remet à la Justice pour un ultime arbitrage. Il a été reproché à Ngoy Mulunda , le fait d’avoir aligné un même suppléant dans deux circonscriptions différentes ".

Cependant, les affidés du "Centre" ne s’avouent pas encore vaincus.
"Le Centre apporte tout son soutien au pasteur Daniel Ngoy Mulunda et rassure ses militants qu’il s’engage dans une démarche légale jusqu’à épuisement de toutes les voies de recours afin que justice soit faite", dit la plateforme dans un communiqué ce lundi 27 août 2018. Ce regroupement politique dirigé par Germain Kambinga se dit préoccupé par le rejet de la candidature de l’un de ses membres, Ngoy Mulunda ayant postulé à la députation nationale dans la circonscription de Malemba-Nkulu, province du Haut-Lomami.












L’ancien président de la CENI version 2011, Daniel Ngoy Mulunda ne figure pas parmi les 111 candidatures retenues pour la circonscription de Malemba-Nkulu. Le " Centre " promet ainsi d’user de tous les moyens possibles pour la prise en compte de la candidature de son membre.
L’invalidation de ce président honoraire de la CENI surprend plus d’un observateur. Ngoy Mulumba, qui connaît bien les arcanes de la Centrale électorale, avait, lui aussi, fait objet de plusieurs critiques alors qu’il organisait les élections de 2011. Un rapport de la mission d’observation électorale du Centre Carter publié samedi 10 décembre 2011 avait estimé que les résultats de l’élection présidentielle, annoncés la veille par la CENI dirigée par Ngoy Mulunda, manquaient de crédibilité. Selon ces observateurs, la qualité et l’intégrité de la compilation des résultats avaient varié "de la bonne application des procédures à des irrégularités graves". Ce rapport relevait notamment que plus de " 850.000 voix n’avaient pas été comptées parce que les plis contenant les procès-verbaux et les bulletins de vote n’avaient pas été retrouvés ". Rachidi MABANDU
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