Il faut dire que l’épidémie de la bonne humeur ne veut pas quitter le Président congolais. Après avoir amusé la galerie lors de son discours devant députés et sénateurs réunis en congrès, au mois de juillet ici même à Kinshasa, c’était au tour de ses pairs africains de vivre l’homme Kabila, détendu dans son laïus fait le vendredi 17 août, à Windhoek (Namibie), au 38è sommet de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC).

Détendu certes, mais il n’a pas voulu raté l’occasion de revenir 20 ans en arrière pour rappeler qu’il fut dans la première délégation qui eut à rejoindre la famille SADC, qui ne lui aura pas que facilité la vie, durant ces années, même si au passage, il a eu à remercier les anciens chefs d’Etats, qui d’une manière ou d’une autre, auront collaboré avec lui.

Mais bizarrement, le Président congolais a sorti ce “see youverysoon”, qui a laissé perplexe, plus d’un, dans cette même salle, où se trouvait pour la peine, son dauphin qu’il a trainé dans sa suite depuis Kinshasa.

Décidément, les dernières heures de Joseph Kabila comme président, seront celles qui auront marqué le plus, le monde. Car, tout comme il évoquait sa passion pour le Congo, le 16 juillet au congrès, il a laissé dans leur étonnement les quelques présidents présents dans ces assises. «Je suis censé faire un discours d’adieu. Pourquoi un discours d’adieu ? Est-ce que vous allez me manquer ou je vais vous manquer ?», s’interrogeait celui que les membres du PPRD, appellent très affectueusement, Raïs.

Ce discours, et le voyage fait avec Shadary, son dauphin, semble s’inscrire sur la feuille de démarches du respect de la Constitution qu’il a amorcé comme tentaient de le faire croire les membres du FCC, le 8 août dernier.

En définitive, Joseph Kabila a avoué qu’il n’aime pas beaucoup les discours d’au revoir, généralement triste, demandant à la SADC de veiller à ses principes fondateurs.

Difficile de faire le tri parallélisme entre ses intentions, son discours, et les présences combinées dans ce 38è sommet, d’Emmanuel Shadary Ramazani, et du Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Nangaa Corneille.

En définitive, le Chef de l’Etat congolais, a tenu personnellement à saluer la sagesse des anciens présidents de cette communauté (SADC), qu’ils ont partagée depuis 20 ans, sans oublier de glisser une bribe de mots aux actuels présidents régionaux qui, soulignait-il, l’ont aidé à lui rendre la vie facile, et ceux qui l’ont compliqué un peu.

Marco Mongolu
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