Simple hasard d’agenda ? Deux jours après son interview choc - dans tous les sens du mot- à RFI, Léon Kengo s’entretient avec Adolphe Muzito. Décryptage d’une rencontre qui ne semble avoir rien de protocolaire.

Difficile de ne voir qu’un simple hasard d’agenda dans le face-à-face d’hier entre Adolphe Muzito, candidat à la Magistrature suprême et Léon Kengo. Impossible de déconnecter cet entretien de l’interview dans laquelle le Président du Sénat a parlé plus en électron libre qu’en sociétaire du Front commun pour le Congo.
Or, justement cela fait des mois que sans renier l’idéal qui est le sien depuis des décennies, Adolphe Muzito s’illustre par l’indépendance d’esprit. A partir de là, on peut comprendre que les deux premiers ministres honoraires qui se côtoient depuis longtemps aient trouvé le moment indiqué pour peser sur le processus électoral. Et ce, à l’aune des termes de référence. Candidature commune ? Absolument. Mais, cet exercice ne devrait passer par la case "projet ou programme commun". Une source proche d’Adolphe Muzito a même précisé que cette question concerne l’Opposition ou... la Majorité.
"Moi, je crois. Si l’opposition veut sortir gagnante, ils doivent se mettre tous ensemble. S’ils ne le font pas, je doute qu’il gagne". Et de poursuivre : " Oui, je sais que les négociations sont difficiles parce que chacun veut être candidat, mais si tout le monde se met ensemble, je suis sûr qu’il y aura, cette fois-ci, une alternative ".
Déjà à propos de la candidature commune de l’Opposition, Léon Kengo y est allé de sa suggestion au cours de son interview-événement sur RFI. Un autre proche du leader de la plateforme électorale "Nouvel élan" a déclaré sur Top Congo que les deux personnalités en ont appelé à des élections crédibles, transparentes et apaisées. Pour y arriver, la machine à voter est à rejeter et le fichier électoral à nettoyer conformément aux recommandations de l’Organisation internationale de la Francophonie(OIF).








MUZITO A RENCONTRE AUSSI MONSENGWO

Bien avant le président du Sénat, Muzito a bénéficié de sages conseils du Cardinal Laurent Monsengwo. L’initiateur de l’Université populaire en République démocratique du Congo a affirmé, à cet effet, le mercredi 15 août sur la radio onusienne : "Je voulais qu’on ait un échange sur la situation politique de notre pays, comment lui voit l’horizon par rapport à toutes les difficultés liées à la machine à voter qui est récusée par tout le monde, et en ce qui concerne le fichier électoral. Il m’a donné sa vision et il m’a prodigué des conseils […]. Il nous a conseillé d’être démocrate, pacifique, mais de porter toujours la revendication quand c’est nécessaire. Tout cela doit se faire dans le dialogue et dans la paix".
Et Muzito d’indiquer : " En ce qui concerne l’unité de l’opposition, il nous a encouragés à travailler ensemble sur fonds d’un programme commun afin que sur cette base, on puisse choisir l’un de nous qui pourrait mieux porter ce projet. Mais aussi travailler de manière à avoir une majorité parlementaire pour que le candidat président de la République qui va gagner puisse avoir la majorité pour former le Gouvernement ".
Suspendu de son parti, le Parti Lumubiste unifié (PALU), l’ancien premier ministre Adolphe Muzito s’est porté candidat à l’élection présidentielle à la tête de sa plateforme "Nouvel élan" dont le conclave, initialement prévu samedi 25 août, a été reporté à une date ultérieure. FDA
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