l’interview accordée à Rfi mardi 21 août dernier, le président du Sénat Léon Kengo Wa Dondo, avait plaidé pour le retour de Moïse Katumbi au pays, tout en lui conseillant de solliciter l’amnistie du Chef de l’État, pour faciliter les choses.

Et la réaction du président de Ensemble pour le Changement ne s’est pas faite attendre. Dans une conférence de presse animée mardi dernier à Bruxelles, l’ancien gouverneur de l’ex Katanga s’inscrit en faux dans cette démarche d’amnistie.

« Moïse Katumbi n’a pas besoin d’être amnistié parce que je n’ai rien fait », a fait savoir le président du Tout-Puissant Mazembe de Lubumbashi.

Dans la foulée, Katumbi souligne l’importance du caractère inclusif des élections, tel qu’évoqué également par Léon Kengo Wa Dondo.

« Le président Kengo a parlé de l’inclusivité des élections, il n’a pas parlé que de Moïse Katumbi, il a aussi parlé d’autres candidats. Moi je ne suis pas d’accord qu’on puisse exclure d’autres candidats parce que la machine est en marche chez nous au pays », a-t-il poursuivi.








Pour le président de Ensemble, il revient au président de la République de mettre fin à tous les procès ouverts contre lui.

« …En plus, il faut préciser que le président Kengo a souligné que c’étaient des procès politiques. Je demanderai à monsieur Kabila parce que ce sont ses propres procès, de les abandonner », conclu Katumbi.

Pour rappel, Moïse Katumbi n’a pas pu déposer sa candidature à la présidentielle du 23 décembre 2018. Ses démêlés avec la justice congolaise, ont constitué un obstacle majeur quant à ce.

À l’issue de la rencontre qu’a eue lieu mardi dernier entre les opposants et le conseil oecuménique, il a été convenu que les responsables religieux rencontrent le Chef de l’État, pour tenter de décanter la situation afin de permettre le retour de Moïse Katumbi.

Jephté Kitsita
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