En plus de ses pierres précieuses, la RD Congo doit aussi sa richesse à sa diversité culturelle. Il s’agit-là, d’un atout indispensable pour quiconque ambitionnerait de gérer la respublica. De ce point de vue, nombre d’observateurs reconnaissent volontiers, cette qualité à Emmanuel Ramazani Shadary, porte-étendard du Front commun pour le Congo (FCC), à l’élection présidentielle du 23 décembre prochain.

Homme sur qui repose la confiance du Chef, Emmanuel Ramazani Shadary l’aura bien mérité. Son choix par le Président Joseph Kabila ne relève donc pas d’un simple acte mécanique. Bien au contraire. Le Secrétaire permanent du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), charrie quantité de qualités qui forcent l’admiration de plus d’un plénipotentiaire de la Kabilie. Au nombre de ces atouts, figurent en bonne place, le nationalisme, considéré comme le fil conducteur du combat de M’Zee Laurent-Désiré Kabila qui, lui-même, s’était inspiré de la lutte de Patrice Emery Lumumba.
Lorsqu’il n’avait de cesse de dire " Je serai un autre Lumumba ", le tombeur du maréchal Mobutu ne s’était guère livré à un simple lyrisme. Et dire qu’Emmanuel Ramazani Shadary qui, déjà, sous M’zee Laurent-Désiré Kabila, avait occupé des fonctions politiques, avait bel et bien assimilé cette leçon de nationalisme de ses maîtres. Et donc, si le Président Joseph Kabila l’a désigné pour le succéder au trône, par voie des urnes, c’est justement parce que ce digne fils du Maniema est de cette lignée des nationalistes.

VISIONNAIRE ET RASSEMBLEUR
En plus de son attachement aux valeurs nationalistes, Emmanuel Ramazani Shadary enfile le costume de visionnaire et de rassembleur. Très peu conflictuel, il a aussi le sens du sacrifice. Toujours disponible, il fait preuve d’un leadership éclairé, assorti de probité morale et intellectuelle. A preuve, quand il quitte le ministère de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary ne laisse pas les caisses vides. Selon des témoignages concordants, son successeur y aurait trouvé d’importantes sommes appartenant au Trésor public. Ce qui rappelle la qualité devenue une légende, de l’ancien premier Président du Congo, Joseph Kasa Vubu. S’ajoutent à cela, son engagement sans faille pour la nation congolaise et son peuple. Pas seulement. Gouverneur honoraire du Maniema, jusqu’il y a peu ancien vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité, Ramazani Shadary a donc une expérience avérée, non seulement dans la gestion de la chose publique, mais aussi et surtout, dans le règlement pacifique des conflits inter communautaires ou interethniques.
L’histoire encore récente renseigne que c’est grâce à lui que la paix est revenue dans l’Espace grand Kasaï, après la séquence du mouvement terroriste " Kamwina Nsapu ".
Spécialiste de règlement des conflits interethnique par l’arme du dialogue, et non pas le dialogue des armes, c’est le Emmanuel Ramazani Shadary, alors vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur et de la sécurité, qui avait aussi réussi à éteindre le feu qui brûlait autrefois entre les peuples autochtones Pygmées et leurs frères bantous dans la nouvelle province du Tanganyika. Depuis, les deux peuples ont enterré la hache de guerre, au profit d’un retour de la paix.
Dans un pays comme la RD Congo, 80 fois le Royaume de Belgique et quatre fois la France, un choix raté au sommet de l’Etat pourrait s’avérer catastrophique par la suite. Dans sa situation actuelle, caractérisée notamment par des foyers de tensions résultant des clivages sociopolitiques hérités des régimes antérieurs, la RD Congo a plus besoin d’un chef rassembleur. Et, Emmanuel Ramazani Shadary qui ne perd pas son sourire même fâché, a donc le profil nécessaire.
Du point de vue de la règlementation en vigueur, des inconditionnels de la scène politique rd congolaise conviennent que le dauphin du Raïs répond aux critères établis. Sa traçabilité politique est sans équivoque. Chevronné de la Territoriale, Emmanuel Ramazani Shadary a la maîtrise de l’immense territoire congolais. Le présenter à ce jour, comme l’homme sur qui repose la confiance du Président de la République, les spécialistes des mots croisés diraient qu’il s’agit-là, d’une appellation d’origine contrôlée. Grevisse KABREL
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