*Néanmoins, ces leaders emblématiques de l’Opposition congolaise félicitent le Raïs pour avoir respecté la limitation constitutionnelle de nombre des mandats.

C’est hier lundi 13 août, tard dans la soirée, que les principaux ténors de l’Opposition congolaise se sont retrouvés au siège du Mouvement de Libération du Congo (MLC), à Gombe, pour rendre publique leur déclaration commune sur la situation politique en cours. Essentiellement en ce qui concerne le processus électoral. En l’absence de Martin Fayulu, l’un de six rédacteurs de la déclaration, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, Eve Bazaïba, Pierre Lumbi et Freddy Matungulu ont fait bloc pour exiger notamment le retour au pays de Moïse Katumbi Chapwe et rejeter le recours à la machine à voter.

Les cinq porte-étendards ont tenu, de prime abord, à saluer la désignation le 8 août dernier, par le Président Joseph Kabila, du candidat de sa plateforme politique à l’élection présidentielle du 23 décembre prochain. Tout en prenant acte de cette décision du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, Eve Bazaïba, Pierre Lumbi… et Freddy Matungulu se sont réjouis de voir le président de la République respecter la Constitution, et particulièrement l’article 70 ’’qui lui interdit de briguer un troisième mandat’’.
S’attendant désormais à participer à des élections réellement démocratiques, paisibles et crédibles, ces leaders de l’Opposition congolaise espèrent assister à l’alternance politique au terme du scrutin de décembre, conformément à l’Accord global et inclusif du 31 décembre 2016. C’est dans cette optique que les signataires de la déclaration ont annoncé que ’’des concertations sont en cours pour désigner un candidat commun à la présidentielle, autour d’un programme commun, afin d’améliorer les conditions de vie des populations congolaises’’.

LE RAPATRIEMENT DE LA DEPOUILLE DE TSHISEKEDI
Solidaires à Moïse Katumbi, ils exigent du Gouvernement ’’la levée immédiate et sans condition de la mesure illégale’’ qui a contraint cet opposant à rester cantonner hors des frontières du pays, vu les troupes déployées du 2 au 3 août à Kasumbalesa, à lalisière du territoire zambien. Dépités de voir le leader d’Ensemble contraint à l’exil, après avoir été astreint de rentrer au pays pour déposer sa candidature, ils réclament son retour au bercail pour venir participer aux élections.
Dans leurs revendications, les porte-étendards de l’Opposition congolaise exigent, en outre, le rapatriement de la dépouille d’Etienne Tshisekedi et la libération des prisonniers politiques comme Diomi Ndongala, Muyambo, Franck Diongo… et des militants des mouvements citoyens comme Lucha et Filimbi.
Ci-dessous l’intégralité de la Déclaration. Yves KALIKAT
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