
Tito Ndombi, président du CSAC, estime que quelques tendances politiques, notamment l’Opposition en RDC, n’ont pas accès à certains médias. Allusion aux médias publics, censés ouverts à tous les courants de pensée et sensibilités politiques en cette période préélectorale.
"Le souci de tous, c’est d’avoir des élections transparentes, crédibles. Et nous estimons que le fait de permettre à tous les courants de s’exprimer, de se faire entendre, est un préalable pour avoir les élections que nous attendons tous", explique le numéro 1 du CSAC.
Des journalistes participant à cet atelier organisé à Kinshasa, ont, pour leur part, recommandé au CSAC, entre autres, de sensibiliser les patrons de presse, afin d’accorder à tous les courants politiques un temps d’antenne équitable.
"Lorsqu’il faut sanctionner les médias, il ne faut pas qu’il y ait une politique de deux poids, deux mesures. Il a été convenu aussi au sein de notre atelier, une autre recommandation. Celle qui sommerait le CSAC à descendre sur le terrain. A rencontrer les patrons de presse. A partager quelques expériences avec eux. Et leur montrer que le pluralisme est une réalité au sein des médias qui nous entourent", a proposé un des participants aux travaux en commission.
Ce qui ne serait pas facile pour le CSAC, qui reconnait être confrontée à plusieurs difficultés. Telles que le manque d’équipements du Centre de monitoring des médias.
Rachidi MABANDU