Président du regroupement politique "Arc-en-ciel du Congo" (ACC), Jean-Philibert Mabaya Gizi Amine est candidat à la présidentielle du 23 décembre prochain. Samedi 22 septembre, il a échangé avec ses collègues sénateurs. Devant les sages de la Chambre haute, Mabaya a exposé sa vision sur de nombreux sujets, et détaillé ainsi son programme pour la gouvernance de la RD Congo. Pour tout dire, l’actuel Questeur du Sénat rêve d’un Congo nouveau et plus fort au cœur de l’Afrique.

"Nous nous donnons le devoir de proposer à la Nation un ambitieux projet de société qui décrit le nouveau Congo dont nous rêvons avec un programme de gouvernement qui permet de matérialiser ce projet et d’atteindre le niveau de développement intégral de l’homme et de l’État congolais que nous souhaitons tous", a-t-il fait savoir.
Avec un budget dont le chiffre varie en 92 et 100 milliards de dollars en 5 ans, 12 milliards au cours de la première année de gouvernance et 20 milliards de dollars lors de la seconde, le programme de Jean Mabaya repose essentiellement sur 12 piliers majeurs. Il s’agit de "la construction d’une démocratie participative et l’instauration d’un État de droit ; la promotion de l’éducation, la formation professionnelle et de l’artisanat ainsi que l’accès aux soins de santé et services sociaux de base ; l’impulsion de la croissance et du développement économique notamment par la relance de l’agriculture, pêche et élevage ; la promotion des investissements par l’amélioration du climat des affaires ; la construction des infrastructures ; la lutte contre la pauvreté, laquelle dépend de la promotion des investissements ; la protection de l’environnement (changement climatique) ; l’impulsion d’un développement équilibré des provinces ; la garantie de la promotion de la femme, de la famille, de l’enfant et de la mise en œuvre effective de la parité ; l’encadrement des jeunes et la promotion des sports et loisirs ; et l’engagement des réformes structurelles pour la rénovation de l’administration publique."
Jean-Philibert Mabaya a en outre indiqué que l’objectif principal de ACC, sa plateforme politique, c’est de construire un Congo fort et prospère au cœur de l’Afrique. "La restauration de l’autorité de l’État demeure l’axe permanent de notre action. Aussi, l’ACC prône un fonctionnement équilibré des pouvoirs publics dans le respect de la Constitution", dit-il.
Pourquoi Mabaya a-t-il choisi de rencontrer ses collègues sénateurs ? Réponse du concerné : "les raisons de ma rencontre avec les sénateurs, c’est que j’ai travaillé au Sénat avec eux pendant 12 ans. Nous avons tissé des relations entre hommes, des relations humaines. Et lorsque je prends une décision aussi importante de présenter ma candidature comme Président de la République, il est tout à fait normal que ceux avec qui j’ai travaillé aient l’information. C’était un devoir pour moi d’informer mes collègues avec qui nous avons, ensemble, réfléchi sur tous les problèmes du pays, sur ma décision. C’est pour que tout ce qu’ils pensent de bon pour le pays, puisse se concrétiser à travers ma modeste personne", a expliqué le candidat président de la République.
Ce n’est pas tout. "La première chose que mes collègues sénateurs peuvent attendre de moi, c’est de voir leur rêve se concrétiser. Le Sénat est composé de plusieurs personnalités : les anciens Premiers ministres, avocats généraux, anciens magistrats, chefs d’entreprises, etc. Sous d’autres cieux, on dirait ce sont eux les grands électeurs. Sous d’autres cieux, si j’avais l’assentiment de tous ces grands électeurs, je serai déjà Président de la République. Mais, il y a la population. La base à laquelle je tiens énormément, puisque j’ai toujours travaillé avec elle. Et bientôt je vais rendre visite à cette base pour qu’ensemble, nous puissions à la fin construire un beau pays. Un très beau pays", a-t-il insisté.
Mais on sait que, outre les informer officiellement, cette rencontre avec les sénateurs visait aussi, entre autres, à solliciter le soutien des sages de la Chambre haute à sa candidature à la magistrature suprême. Ce qui parait acquis, comme le témoigne cette réaction de la Sénatrice Mafuta Nkoy à la presse. "C’est notre dauphin. Le dauphin c’est quand toi-même tu ne sais pas te présenter, tu envoies quelqu’un. Comme nous ne savons pas nous présenter tous, nous envoyons un sénateur parmi nous. La nation doit attendre de lui le changement. Parce que le Sénat a toujours été au sommet de tout. Il représente le Sénat et on attendra beaucoup de lui", a-t-elle dit....", a-t-elle déclaré. Pour nombre de Congolais, séduits par son programme de gouvernance, Jean-Philibert Mabaya n’est pas seulement "dauphin des Sénateurs", il est aussi le "dauphin du peuple".
On rappelle qu’au nombre des sénateurs qui ont répondu à l’appel de Mabaya il y avait Mabi Mulumba, Adambu, Sesanga, Djoli, Lunda Bululu, Mutamba, Masikini…
Didier KEBONGO
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