Le décor est planté. La CENI fonce, décidément. Son train électoral a atteint sa vitesse de croisière. Il fera son escale, le 22 novembre prochain ; cependant, pour mettre le cap sur le 23 décembre 2018, jour ‘’J’’ des scrutins combinés où le peuple souverain se choisira son Président ainsi que ses Députés Nationaux et Provinciaux. L’heure est, pour ce faire, aux repérages des Bureaux de vote respectifs, à travers l’étendue du territoire national. Autrement dit, ni report, ni des élections bâclées, encore moins des faux-fuyants ne sont envisageables, à la présente heure, soutient la CENI. Les élections auront lieu dans le délai fixé par le calendrier. Tel est, brièvement, le redit de Corneille Nangaa, face aux acteurs politiques de camps distincts, hier mardi 25 novembre 2018, au Palais du Peuple, où il a dû réaffirmer l’attachement de son Institution, à un processus électoral inéluctable.

La Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI, a procédé, hier mardi 25 septembre 2018, à un échange avec les acteurs politiques de toutes tendances confondues, majorité présidentielle-opposition ainsi que les non-alignés appartenant à d’autres regroupements politiques. En un comme en mille mots, cette réunion extraordinaire CENI-partis et regroupements politiques, tenue au Palais du Peuple, a été axée, essentiellement, sur le processus électoral qui récuse, selon la CENI, tout attentat de retour, conformément aux prévisions du calendrier électoral en vigueur. Corneille Nangaa, accompagné de son Vice-président, du Rapporteur et autres Cadres du réseau de liaison de son Institution d’appui à la démocratie, en Orateur patenté, n’a pas manqué de se répéter face aux enjeux de l’heure et du credo de la CENI. En tout état de cause, il s’est appesanti sur le processus électoral qui s’avère irréversible, selon l’entendement de la Commission Electorale Nationale Indépendante.

Réunion stratégique

Il n’est aucunement besoin d’imposer un schéma à la classe politique qui serait, d’ores et déjà, en ébullition en vue des élections à venir. La machine à voter par exemple, celle accusée par une opinion considérable d’être soit un ordinateur à tricher soit une machine à voler, est une innovation technologique qui aconcourra à simplifier les différentes opérations de vote. Ainsi, explique la CENI, plaider pour la mise à l’écart de cette machine c’est soutenir une démarche dont elle ne peut prétendre connaitre ni tenants ni aboutissants, non plus une quelconque alternative médiane. Tout compte, l’Institution chapeautée par Corneille Nangaa ne jure que sur la tenue des scrutins dans le délai imparti par le calendrier du dimanche 5 novembre 2017. Eu égard à l’envergure de cette rencontre extraordinaire, convoquée à moins de 90 jours de la tenue des élections sur l’ensemble du territoire national, du moins, pour la présidentielle couplée aux législatives nationales et provinciales du 23 décembre prochain, des acteurs politiques tant de l’opposition que de la majorité présidentielle et autres cadres non alignés, du reste, indépendants tels que réunis dans quelques regroupements politiques ont pris part active à cette réunion. D’aucuns ont fléchi face à la détermination de la CENI. D’autres, aux antipodes, ne s’inclinent nullement au regard de moult écueils qu’ils fustigent notamment l’illégalité de cette machine et du fichier corrompu.

Enjeux déterminants

Dans son allocution, face aux acteurs politiques aux vues diamétralement très antinomiques, vis-à-vis du processus électoral, le Président de la CENI a rappelé combien son institution ne va pas déroger au respect du calendrier électoral, en pleine exécution depuis novembre 2017. Dans la foulée, il a pris tout le temps d’indiquer que le repérage des bureaux de vote respectifs est en cours. Il ne restera que la campagne électorale d’ici le 22 novembre 2018 et la date fatidique du 23 décembre, pour la compétition des 21 candidats enregistrés pour la course à la présidentielle et des milliers de postulants aux législatives nationales et provinciales. Pour ce faire, convient-il de noter, l’usage de la machine à voter se pose et s’impose, à en croire la CENI. En guise de sa crédibilité, elle a mis cette machine à la portée de tout usager, qui s’y complait ; quitte à tous ceux qui se veulent des érudits en sécurité internet, daigner fustiger toute éventualité de tricherie et ainsi le démontrer à l’ensemble de la population.

Jacques Kitengie

Kinshasa entre ‘’Ujanaphobie‘’ et ‘’Ujanamanie‘’ !
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