Rappel : le 23 décembre 2018, les Congolais n’éliront pas seulement le Président de la République. Ils renouvelleront aussi l’Hémicycle et les assemblées provinciales.
Or, tout se passe comme l’enjeu présidentiel a préempté celui lié aux législatives et aux provinciales. Le débat politique ou ce qui en tient lieu étant focalisé sur l’élection à la magistrature suprême. Dauphin par-ci, candidat commun de l’Opposition par là… pas grand-chose sur les élections législatives.
Certes, en régime semi-présidentiel ou semi-parlementaire - c’est du pareil ou même - le Président de la République est la clé de voûte des institutions. Par conséquent, la présidentielle est l’épreuve reine du marathon électoral.
Il n’en demeure pas moins que la capacité à faire mettre en œuvre le programme du Président élu dépend des rapports de force à l’Assemblée nationale. Le chef de l’Etat présidera d’autant mieux aux destinées du pays qu’il bénéficiera d’une majorité qualifiée à la Chambre. Sinon, il aura toutes les difficultés du monde à faire appliquer son projet par le Gouvernement. Un Exécutif d’autant plus hypothétique qu’il risque de ne pas être investi par l’Assemblée nationale. Dans ce cas, bonjour au mieux à la cohabitation et au pire à la dissolution !
Deux cas de figure qui ne sont pas spécialement de nature à permettre au nouveau chef de l’Etat d’entrer dès l’entame de son mandat dans le vif de son programme. Pourtant, l’état du pays, les attentes des populations et les enjeux géopolitiques à l’échelle régionale et au niveau international commandent que le futur Raïs ait les coudées franches.
C’est pourquoi la majorité sortante et l’Opposition seraient, chacune, bien inspirées de s’investir dans les élections parlementaires autant qu’elles le font pour la présidentielle. Cela passe par des alliances au cas par cas sur le terrain, pour amener les électeurs à voter utile. Des duels fratricides n’auraient pour effet que de compromettre les chances des uns et des autres d’obtenir la majorité à l’Assemblée nationale. Cet impératif unitaire se nourrit aussi aux mamelles de " sa Majesté le seuil électoral ".
Alors chers acteurs politiques, toutes loges confondues, l’heure a donc sonné de ranger au placard les égos proverbiaux. Tiens, un dicton érigé en devise chez nos " chers oncles belges " renseigne que l’union fait la force. José NAWEJ
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