Après le massacre de samedi passé qui a fait une vingtaine de morts, la ville de Beni ne s’en est toujours pas remise de ses tueries. Comment en aurait-il été autrement au regard de la récurrence et de la cruauté des massacres ?Ce mercredi 26 septembre tôt le matin, un groupe de jeunes muni des bougies et photos des personnes tuées par les rebelles Adf ont surgi au carrefour nommé Rond-Point du 30 juin.
Les derniers voulaient exposer les photos des victimes à ce carrefour mais en on été vite empêché par la police.
Leur objectif était d’honorer la mémoire de ces innocents tués par les Adf.
La police est intervenue pour les disperser en tirant des bombes à gaz lacrymogènes.
3 blessés et une interpellation côté manifestatants, c’est le bilan provisoire enregistré sur place.
La route a été momentanément bloquée pendant une vingtaine de minutes, puis réouverte après.
La panique a été observée dans les quartiers voisins au Rond-Point 30 juin. Il s’agit notamment de : Malepe, Matongue, Mabakanga, Résidentiel…où les habitants pensaient à un affrontement entre les assaillants et l’armée.
Les activités sont restées paralysées sur toute l’étendu de la ville de Beni en ce troisième jour de deuil décrété par la société société pour compatir avec les familles éprouvées après les attaques des rebelles Adf dans la ville de Beni.
Ce même mercredi, les activités sont restées paralysées dans la ville de Butembo où la population a répondu positivement au mot d’ordre de la société civile pour une journée sans travail afin de compatir avec les familles éprouvées en ville de Beni.
Écoles,magasins…sont donc restés fermés dans cette ville commerciale du Nord-Kivu.
Le gouvernement a promis de réagir vigoureusement contre les assaillants.
Le vice-Premier ministre chargé de l’intérieur et sécurité a présidé une importante réunion à son cabinet.
Kapanza Bantou Son /Correspondant 7sur7.cd à Beni