
Des élections doivent se tenir au Congo avec deux ans de retard. Le président Joseph Kabila ne peut plus se présenter pour un 3e mandat. Il a désigné en août l’ex-ministre de l’Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary comme candidat de la coalition au pouvoir. Mais l’opposition conteste le bon déroulement du processus électoral. Ainsi les chefs de l’opposition Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi ont été exclus.
Le président Kabila a assuré mardi soir dans son allocution à l’Assemblée générale de l’ONU que le processus électoral était « irréversible » et que le scrutin se tiendrait « avant la fin de l’année ». « Nous allons tout mettre en œuvre afin de garantir des élections calmes et fiables », a-t-il déclaré, rejetant toute « ingérence » dans le processus en cours.
M. Reynders a croisé M. Kabila dans les couloirs du siège des Nations unies. « Nous examinons actuellement la possibilité d’organiser une entrevue entre le président Kabila et le Premier ministre Charles Michel, comme ce fut le cas l’an dernier », a ajouté Didier Reynders.
AFP