* Dans une corrspondance hier jeudi, l’autorité urbaine demande cependant aux organisateurs de la manif de veiller au respect de la loi en la matière.


C’est confirmé. Le meeting de l’Opposition annoncé pour ce samedi 29 septembre devant le siège provincial du MLC, aura bel et bien lieu. Le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, en a pris acte dans une correspondance hier jeudi. Ce, en réponse à une lettre d’information, conjointement signée par des partis requérants. A savoir le MLC de Jean-Pierre Bemba, l’Ecide de Martin Fayulu, l’UDPS de Félix Tshisekedi, l’UNC de Vital Kamerhe, le CNB de Freddy Matungulu, le FCR et le GR.

" Je prends acte de la tenue de votre activité à cette date de 10 heures à 15 heures, sur l’espace compris entre le Boulevard Triomphal et l’Avenue de l’Enseignement, dans la commune de Kasa-Vubu ", affirme André Kimbuta dans sa lettre, dont la copie est parvenue hier à la rédaction de Forum des As.
Tout en autorisant ce meeting populaire de l’Opposition, l’autorité urbaine invite, cependant, les organisateurs à veiller au strict respect des dispositions légales en matière. Comme pour dire que, la loi régissant les manifestations et réunions publiques en RD Congo ne devra souffrir d’aucune faille lors du déroulé de cette matinée politique de l’Opposition, qui devra donc se passer sous réserve du respect de l’ordre public.
Aussi, André Kimbuta invite-t-il les organisateurs du meeting de ce samedi, à prendre utilement contact avec le Commissaire provincial de la Police nationale congolaise (PNC) de sa juridiction, pour des dispositions sécuritaires. Question de parer à toute éventualité. Car, gouverner c’est prévoir, comme le disait si bien Emile de Girardin.
Toujours dans le même registre du respect de l’ordre public, l’actuel locataire de l’Hôtel de ville affirme dans sa correspondance, que des instructions précises ont été données à l’autorité municipale du lieu du rassemblement populaire de l’Opposition. Il s’agit, pour le coup, du bourgmestre de la commune de Kasa-Vubu à qui André Kimbuta demande de prendre les dispositions administratives qui s’imposent en pareille circonstance.

UN TEST DE CIVISME POLITIQUE
Pour les partis et regroupements politiques de l’Opposition, le rendez-vous de demain devant le siège pronvincial du parti cher à Jean-Pierre Bemba, est perçu comme une occasion d’échanger directement avec leurs bases respectives. Il ne fait donc l’ombre d’aucun doute que les différentes harangues seront cristalisées sur le processus électoral en cours.
Sans lire la pensée des organisateurs du meetng, comme dans une boule de cristal, des obserateurs avertis disent s’attendre à une sorte de " procès " empreint de philippiques, du processus électoral en cours. Du point de vue du contexte politique général du pays, la manif de l’opposition prévue pour demain samedi, intervient un peu plus de trois semaines après l’arrêt de la Cour constitutionnelle du 3 septembre courant, confirmant l’invalidation des candidatures à la présidentielle du 23 décembre prochain, de certaines grandes figures de l’Opposition. En l’occurrence Jean-Pierre Bemba et Adolphe Muzito.
Par ailleurs, ce même meeting se tient dans un environnement politique caractérisé par une vive polémique autour de la machine à voter et du Fichier électoral. A plusieurs occasions, l’Opposition n’a en de cesse de conditionner sa participation au prochain scrutin, par certains préalables. Notamment le rejet de la machine à voter et le retour au système de vote sur le bulletin papier, le nettoyage du Fichier électoral en cause, l’appliction des mesures de décrispation politique telles prévues dans l’Accord de la saint sylvestre 2016…
Au regard de tout ce tableau, des analystes avertis estiment que tout le décor semble déjà bien planté, pour des diatribes de tous genres. Aussi bien contre la Centrale électorale que ses principaux animateurs. D’ores et déjà, certaines personnes ne doutent pas qu’au cours de sa matinée politique de ce samedi, l’Opposition ne puisse donner à sa base, de nouvelles directives quant à la suite du processus életoral.
Si de par le poids politique des partis orgainsateurs, le meeting de demain pourrait être vu comme une occasion de démonstration de force, de capacité mobilisatrice, il est en même temps, un test de civisme politique. A un peu moins de trois mois de la tenue d’élections générales à la fin de l’année en cours, plus d’un estime que l’Oppsotion, tout comme le camp du pouvoir, auraient tout à gagner, en invitant leurs militants et sympathisants respectifs, à se détourner de la voie de la violence, de l’intolérance politique. Car, c’est aussi ça, un parti politique.
Sans doute que sur le plan interne, l’opposition pourrait saisir l’occasion que lui offre son meeting populaire de demain, pour écalirer l’opinion sur son projet de candidature unique ou commune - c’est selon - sauf si elle voudrait bien entretenir le mythe pour raison de stratégie électorale.
Rappelons que dans un communiqué rendu public plus d’une semaine avant la tenue de son meeting de ce samedi, l’Opposition avait dit non à la la tenue de ce qu’elle considère comme une parodie d’élections. Ledit document avait été conjointement signé par l’UNC Vital Kamerhe, Martin Fayulu, coordonnateur de la Dynamique de l’Opposition, l’UDPS Félix Tshisekedi, l’autorité morale de l’UREP Adolphe Muzito, le leader de Ensemble Moïse Katumbi, le MLC Jean-Pierre Bemba, et le mentor de CNB, Freddy Matungulu. Grevisse KABREL et Emma MUNTU
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