* Entretemps, les sept poids lourds de l’opposition organisent déjà demain samedi 13 octobre à Lubumbashi, un grand meeting populaire...

La tension semble monter d’un cran entre l’opposition et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au lendemain de l’échec des discussions mercredi 10 octobre, entre les candidats à la présidentielle du 23 décembre et le Bureau de la Centrale électorale. En tout cas, les opposants, les sept plus grands, ont décidé de mettre la pression sur le pouvoir organisateur des élections.

Dans une déclaration datée hier jeudi 11 octobre, lue à la presse par Martin Fayulu, l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), le Mouvement de Libération du Congo (MLC), l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Ensemble pour le changement, le Nouvel Elan, l’ECIDE, et Congo na Biso, appellent à "l’organisation des marches de protestation le 26 octobre" courant contre la machine à voter. Mais avant, les leaders de ces formations politiques (ceux présents au pays) se sont donné rendez-vous ce samedi 13 octobre à Lubumbashi pour "la tenue d’un grand meeting".
Dans leur déclaration, les opposants invitent le peuple congolais à se mobiliser dans le cadre du programme d’actions qu’elle a préparé pour exiger l’impression des bulletins de vote manuel, conformément à la loi électorale et au calendrier publié par la CENI.
Ce, avant de réaffirmer leur exigence de vider les questions en rapport avec la légalité de la machine à voter et les électeurs sans empreintes digitales dans le cadre de la commission technique mise en place en accord avec la CENI.
Le mercredi 10 octobre courant, les 21 candidats à la présidentielle du 23 décembre s’étaient retrouvés pour une deuxième réunion du cadre de concertation avec le bureau de la Commission électorale nationale indépendante. Il était question de mettre en place une commission technique entre la Céni et les candidats qui s’étaient fait accompagner de leurs experts en vue de traiter des problèmes qui fâchent. La réunion s’est terminée en queue de poisson après le rejet, par l’opposition, de la methodologie du travail proposée par Corneille Nangaa.
Les candidats de l’opposition ont exprimé le vœu de discuter sur la légalité de l’utilisation de la machine à voter. Le candidat Théodore Ngoy avait, à cet effet, déclaré à la presse au sortir de l’audience avec le bureau de la CENI : " Nous avons voulu que la CENI et nous, on arrive à la conclusion de savoir qu’elle est légale ou pas. Curieusement à la fin, le président Corneille Nangaa nous dit : ceux qui ne veulent pas qu’on ait des discussions techniques, ils peuvent partir. Voilà comment nous avons été traités par Corneille Nangaa. Ceux qui veulent qu’on expérimente la machine à voter, ils restent ".
Après échanges avec les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, l’opposition réitère sa volonté d’aller aux élections, qui selon elle, doiventt être crédibles, transparentes et inclusives.
En revanche, elle condamne la " démarche du Président de la CENI tendant à opérer un passage en force dans la constitution de la commission technique chargée d’examiner des questions en suspens ".
Par ailleurs, l’opposition invite les forces acquises au changement ainsi que la Société civile à s’approprier le processus électoral pour une alternance démocratique et une alternative de gouvernement, le 23 décembre prochain.
La déclaration de l’Opposition a été signée par Martin Fayulu et les représentants de M. Katumbi, Vital Kamerhe, Adolphe Muzito, Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi et Freddy Matungulu. EM et DK
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