Les opposants ont rencontré ce samedi 6 octobre la délégation du conseil de securité en séjour en RDC depuis vendredi.
Ils ont chargés lourdement le président Joseph Kabila, accu
Les principaux leaders de l’opposition ont souligné à l’attention des membres du conseil de sécurité de l’ONU que le chef de l’État n’avait pas de légitimité pour demander le retrait de la Monusco.
Ils ont demandé le maintien et le renforcement de la Monusco.
L’opposition a demandé à l’ONU de favoriser le retour de Katumbi (exclu), Bemba (invalidé) et Muzito (invalidé) dans le jeu électoral pour qu’ils participent à l’élection présidentielle du 23 décembre prochain. Bien entendu, sans notamment l’usage de la machine à voter et sans les 10 millions des électeurs sans empreintes digitales.
sé de préparer le chaos électoral en dégradant la situation politique et sécuritaire en RDC.
En allant donc à la rencontre de la délégation onusienne, les principaux leaders de l’opposition congolaise avait déjà pris soin de préparer un document de travail, intitulé  » Mémo de l’opposition de la RD Congo à l’attention des membres du conseil de sécurité des Nations Unies » signé le 4 octobre par Jean Pierre Bemba, Moïse Katumbi, Vital Kamerhe, Martin Fayulu, Félix Tshisekedi, Adolphe Muzito et Freddy Matungulu.
C’est avec cedocument, qui aborde toutes les questions liées à la crise politique congolaise, que les opposants ont plaidé pour le retour dans le jeu politique de Katumbi, Bemba et Muzito.
En gros, les opposants ont proposé 9 choses au conseil de sécurité de l’ONU pour sortir de la crise:
1. L’abandon par la CENI de la machine à voter,
2. Le nettoyage du fichier électoral afin d’en extraire les plus de 10 millions d’enrôlés sans empreintes digitales,
3. La mise en place immédiates des mesures de décrispation politiques dont la libération des prisonniers politiques et le rapatriement de la dépouille de feu Étienne Tshisekedi,
4. La participation effective des candidats exclus ou invalidés pour des raisons politiques,
5. L’accréditation et le déploiement des observateurs de l’ONU, de l’UA, de l’OIF et de la SADC,
6. L’appui financier, matériel et logistique de l’ONU, de l’UA, de l’UE, de la SADC et de la CIRGL,
7. Le déploiement d’une force régionale pour sécuriser le processus électoral, les candidats et les populations,
8. La participation effective de la Monusco dans l’ensemble du processus électoral,
9. La restructuration et l’audit de la CENI en procédant au remplacement du Rapporteur Kalamba par un délégué de l’UDPS.
En plus de ses propositions, les opposants ont aussi exigé de l’ONU :
1. À ne pas céder au chantage à la souveraineté du gouvernement sans légitimité de Joseph Kabila,
2. De reconduire le mandat de la Monusco,
3. De renforcer le format des forces spéciales pour aider à sécuriser les zones affectées par une insécurité endémique comme Beni, Kasaï et Ituri,
4. De s’investir dans la prévention de la dégradation continue de la situation politique en RDC pour éviter le chaos électoral orchestré par J. Kabila.
Zabulon Kafubu
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