*A quelques jours du lancement de la campagne électorale, le 22 novembre prochain, les choses tournent au vinaigre. Alors que la CENI s’y met, pour apprêter la logistique constituée
essentiellement de la machine à voter dont la production à grande échelle lui a permis d’acheminer sur le sol congolais, une bonne série, voici que le Comité Laïc de Coordination, celui-là même qui, par trois fois, avait organisé des manifestations dites pacifiques aux conséquences imprévisibles, refait surface. Cette fois-ci, le CLC, dans une lettre adressée à Nangaa, peint un tableau sombre du processus électoral, explique les dix raisons devant justifier le rejet de la machine à voter et, enfin, lance la campagne contre le recours, pourtant, annoncé et confirmé, à la machine à voter ainsi qu’au fichier électoral qui, selon l’OIF, contiendrait 16,6% d’électeurs sans empreintes digitales. A l’opposé que ce que Nangaa a dit ce week-end à la Délégation du Conseil de Sécurité de l’Onu et aux candidats à la Présidentielle 2018, réunis jeudi 4 octobre dernier, le CLC passe à l’offensive. Il brandit la menace de mobiliser, une fois de plus, les congolais dans la rue pour barrer la route au processus électoral tant qu’il n’offrira pas la moindre garantie de crédibilité, ni de fiabilité des résultats. En clair, le CLC insiste, ici, sur les préalables majeurs notamment, l’abandon de la machine à voter, le nettoyage indispensable du fichier électoral, la redynamisation de la CENI, la mise en œuvre des mesures de décrispation politique, l’inclusivité du processus électoral, l’accompagnement de la Communauté Internationale ainsi que les mécanismes de contrôle et de vérification de la gestion des fonds alloués au processus électoral. Bien au-delà, le CLC voit également, les aspects liés, particulièrement, à la sécurisation du processus électoral ainsi qu’à la prise en compte de toutes les observations formulées aussi bien dans l’Accord de la Saint Sylvestre que dans les résolutions pertinentes de l’Onu, en ce qui concerne la réalisation d’un processus électoral apaisée, ouvert, transparent, crédible, juste et démocratique en RD. Congo. A tout prendre, le CLC qui, soit dit en passant, n’est pas prêt à cautionner le report des élections, estime, néanmoins, que la CENI a encore du temps nécessaire pour corriger toutes les malformations qui, de plus en plus, semblent s’enraciner d’avance, à l’en croire, autour du processus électoral. Comme quoi, Nangaa et son staff dirigeant sont, donc, placés devant leurs responsabilités. Alors que les jours passent si vite, ils n’ont, vraiment, pas droit à l’erreur, admoneste le CLC qui, contre toute attente, croit encore en ses vertus mobilisatrices susceptibles de catalyser tout éventuel forcing électoral, au cas où l’on maintenait, la machine à voter et le fichier électoral inadapté, lors de la présidentielle jumelée aux législatives nationales et provinciales, telles prévues le 23 décembre 2018. Dans cette édition, retrouvez tous les détails sur les axiomes du CLC en rapport avec le processus électoral. Tout à prendre au sérieux. Lisez et relisez !
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