*Bien plus, il inscrit tous les autres préalables majeurs dont le fichier électoral ainsi que toutes les autres matières liées notamment, à la faisabilité des élections en RD. Congo à l’horizon fin décembre 2018, à l’agenda de ces discussions techniques devenues, à son avis, urgentes et incontournables, pour dégager un consensus et débloquer l’ensemble du processus électoral.

Machine à voter ?

D’ici le 23 décembre 2018, jour prévu pour la tenue de la présidentielle combinée aux législatives nationales et provinciales, les heures, minutes et secondes sont, désormais, à compter au bout de doigts. Sans la machine à voter, est-ce qu’il est encore possible aujourd’hui d’imprimer les bulletins papiers sans pour autant tomber dans le piège du report de ces élections, ni d’ouvrir la voie à une nouvelle transition au-delà de la limite fixée ? Piste difficile à exploiter. Trop de risques. Mais, avec la machine à voter et moyennant certains préalables techniques, y a-t-il moyen d’organiser les élections garantissant la transparence, la crédibilité et la fiabilité des résultats ? Oui, à condition que la CENI, seule, devant les candidats à la Présidentielle 2018 et leurs techniciens, fournisse tous les éléments de réponse, y compris toutes les informations autour des commandes en cours notamment, des lettres de transport et autres précisions sur les quantités des machines, bulletins et autres kits électoraux commandés pour leur permettre, en définitive, de lever des ultimes options. D’où, le consensus s’impose, déclare Samy Badibanga, l’un des candidats engagés dans la course à la présidentielle 2018. Après tout, il lance aussi un appel à la maturité ainsi qu’au sens de responsabilité des parties prenantes au processus électoral.

Mi-chemin

A 30 jours du lancement, le 22 novembre prochain de la campagne électorale, le microcosme politique congolais entre, à partir de ce lundi, dans une période d’effervescence autour de la tenue des élections avec ou sans la machine à voter. Alors que le débat fait rage, les positions au sein de la classe politique sont, pourtant, tranchées, comment trouver un équilibre ? Entre les deux, juste à mi-chemin entre ceux qui rejettent, en bloc, la machine à voter et ceux qui, sans ambages, la soutiennent, mordicus, Samy Badibanga Ntita, 56 ans, candidat déclaré à la Présidentielle 2018, ex-Conseiller Spécial d’Etienne Tshisekedi, Député de Mont-Amba et ex-Premier Ministre, pense qu’un juste milieu est possible.

Oui, pas en l’état !

En clair, il dit oui à la machine à voter mais pas en l’état. Ce qui, du coup, écarterait le spectre récessif et cancéreux d’un troisième dialogue susceptible d’engendrer, une fois de plus, une énième transition, tout comme celui d’un nouveau saut à mille risques vers le report des élections 2018.

Il pense, en effet, qu’il suffirait d’un minimum de volonté politique pour engager, dans la sérénité et en toute responsabilité, ces discussions techniques dans le but de ne plus plonger le pays dans un cycle infernal constitué des glissements sans fin, avec toutes les mièvreries politiques et sécuritaires subséquentes.

La CENI, réaffirme Badibanga, en a toutes les clés de voûte pour lancer, dès à présent, un signal fort en ce sens-là.

LPM
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