Le débat autour de la machine à voter devient de plus en plus révolu au fur et à mesure qu’on s’approche des échéances électorales du 23 décembre prochain. Un consensus semble déjà se dégager et mettre d’accord plusieurs représentants des organisaitions régionales (SADC, CEEAC, COMESA, ...) et des Nations Unies. Secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix ne voit aucun inconvenient à recourir à la machine à voter. C’est du moins ce qu’il a déclaré hier mardi 13 novembre sur les antennes de Radio France Internationale (RFI).

Au terme de sa visite en République démocratique du Congo dans le cadre des stratégies de riposte contre le virus d’Ebola, Jean-Pierre Lacroix s’est prononcé sur le processus électoral en cours. Il a notamment reconnu qu’en ce qui concerne la machine à voter, les bulletins de vote tant reclamés par certains opposants ne sont pas un idéal.
"J’ai vu ces bulletins de vote en papier. Ce sont des feuillets, si je me souviens bien, qui font des dizaines de pages de la taille d’un journal, avec tout ce que cela implique en termes de logistique, en termes de contraintes de transport, etc. Donc, je crois qu’il faut regarder au-delà. Et la machine à voter a été un choix congolais !".
"Nous sommes, poursuit-il, conscients du fait qu’un certain nombre de responsables d’opposition expriment des préoccupations. Et donc, nous entendons toutes ces préoccupations et craintes. Mais, je pense qu’il faut regarder plus loin. Je crois qu’il faut regarder vraiment aux conditions d’ensemble, à la préservation d’un espace qui permette à chacun de s’exprimer", a lâché Jean-Pierre Lacroix.

MEME SON DE CLOCHE DU COTE DE LA CEEAC ET DU COMESA
La délégation conjointe de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale, (CEEAC) et celle du Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA), se sont dit aussi satisfaites des réponses de la CENI, après avoir expérimenté la machine à voter.
Les émissaires de ces deux organisations sous-régionales se sont entretenus mardi 13 novembre avec le bureau de la Commission électorale nationale indépendante, représenté par son rapporteur, Jean-Pierre Kalamba.
Au cours de cette mission conjointe, il a été question pour les deux organisations d’obtenir le maximum d’informations possibles sur l’état de lieu du processus électoral en RDC. Emma MUNTU
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