Sur le front de plusieurs dizaines de milliards à mobiliser dans les cinq années à venir, plus personne n’est en reste.
Après ses adversaires portant pavillon Opposition, le candidat FCC y va, lui aussi, de ses dizaines de milliards US ! En l’occurrence, 86 milliards sur un quinquennat. Soit 17,2 milliards par an. Soit encore le quadruple de la " moyenne maison " de nos budgets.
Qui reprocherait au "Dauphin" d’avoir de l’ambition ? Qui ferait grief à Shadary de rêver -au sens noble du terme- d’un grand Congo ? Qui lui objecterait qu’il détient le monopole de " dizaines de milliards " au titre de budget annuel ? Et même le monopole de la fibre sociale lorsque le candidat de la Kabilie dévoile et déroule le versant social de son programme ?
Courant derrière l’amélioration de leur ordinaire depuis des lustres, les Congolais ne peuvent qu’applaudir de deux mains en écoutant les principaux prétendants à la magistrature suprême égrener des chiffres prometteurs.
Problème, il ne faudrait pas que l’exercice ressemble à une course à l’échalote. Juste pour le besoin de la campagne électorale.
Pour tous les candidats à la plus haute charge de l’Etat, une chose est brandir des dizaines de milliards de dollars, une autre -et c’est sans doute le plus important- est les mobiliser effectivement à des fins de requalification des conditions de vie du plus grand nombre.
Dans tous les cas les Congolais, qui sont saturés de promesses, attendent et entendent juger sur pièces. Eux à qui des hommes politiques, tous régimes confondus, ont promis monts et merveilles.
Avec l’avènement du suffrage universel, candidats députés, sénateurs, présidents de la République ont rivalisé de promesses. A l’arrivée, le dividende démocratique se fait toujours attendre. José NAWEJ
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