L’Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO) condamne les appels à la violence, lancés par certains membres des équipes de campagne des candidats à la présidentielle du 23 décembre prochain.

Dans un communiqué publié hier mardi 18 décembre, l’ASADHO estime que le tweet d’Olivier Kamitatu du 13 décembre dernier, les propos tenus par le Gouverneur de la province du Haut Katanga, Pande Kapopo, le 8 décembre, ainsi que ceux prononcés par le ministre du développement rural, Justin Bitakwira, le 14 du même mois, sont de nature à entretenir des tensions en cette fin de la campagne électorale et le jour du vote.
« En cas de commission de tout acte de violences qui entraînerait la destruction des biens publics ou privés, la mort d’hommes ou atteintes à l’intégrité physique des Congolais, ces personnalités et leurs exécuteurs seraient tenus responsables », prévient le communiqué.

GARE AUX PYROMANES
Dans son tweet, Olivier Kamitatu avait appelé Corneille Naanga à déployer derrière chaque machine à voter un policier, au risque de les voir cassées, détruites et brûlées. Curieusement, cette communication est faite quelques heures avant l’incendie de l’entrepôt de la CENI.
D’après le monitoring de l’SADHO, le Gouverneur du Haut Katanga avait, au cours d’une réunion tenue le 8 décembre dernier, invité les jeunes du FCC à la violence afin d’imposer la candidature de Shadary au sein de cette province.
Toujours selon le communiqué de cette ONG, le ministre du développement rural, Justin Bitakwira avait, quant à lui, appelé les communautés locales d’Uvira à s’attaquer aux membres des partis politiques de l’opposition.

ASADHO ALERTE LES AUTORITES JUDICIAIRES
Fort de ces constats, l’ASADHO invite la Cour pénale internationale (CPI) à rester attentive à ces appels à la violence. Elle demande au Procureur général de la près la Cour de cassation d’ouvrir des poursuites judiciaires contre ces leaders politiques.
Cette structure de la société civile invite, en même temps, les responsables des regroupements politiques FCC et LAMUKA à se désolidariser publiquement de ces acteurs politiques qui veulent saboter le processus électoral en cherchant à jeter le pays à feu et à sang. Orly-Darel NGIAMBUKULU
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