En trois jours, Emmanuel Shadary a bouclé son périple à travers le Grand Equateur. Une tournée réussie à plus d’un titre. Avec l’engouement populaire au rendez-vous. Démonstration.

D’aucuns pensaient que le candidat FCC à la présidentielle allait commencer sa virée dans le Grand Equateur par la ville emblématique du pays Ngala. A savoir Mbandaka. Erreur. Comme s’il voulait recevoir l’onction de la figure tutélaire de cette province, le candidat n° 13 a débuté sa tournée par un pèlerinage à Gbadolite sur les terres de feu le Maréchal Mobutu. Là, il n’a pas fait l’économie du respect dû à cet icone provincial, mieux local. Ramazani Shadary a, en effet, sollicité une minute de silence en mémoire de l’homme de Gbado. Geste apprécié à sa juste valeur par les habitants de cette contrée qui, depuis la disparition du Maréchal Président, sont comme sevrés à jamais de leur père nourricier. Le mérite du dauphin du Raïs est justement d’avoir donné une perspective aux habitants du Nord Ubangi en déclinant leurs attentes et les réponses qu’il entend y apporter une fois élu. Autres engagements : la gratuité de l’enseignement primaire, la suppression des frais connexes pour les étudiants, la réhabilitation du barrage Mobayi Mbongo et de plusieurs ouvrages historiques du chef-lieu de la province, la solution au problème des éleveurs Mbororo pour entretenir de bonnes relations avec les pays voisins.
De fait, toute l’intelligence du candidat FCC a consisté à contextualiser les discours en fonction de la province qu’il visite. Ainsi, à Gemena, dans le Sud Ubangi, Emmanuel Ramazani Shadary a listé les besoins prioritaires de cette partie du Grand Equateur et les solutions qu’il promet. Il en est de même pour Lisala, Bumba qu’il ambitionne de transformer en ville en la dotant d’un aéroport digne de ce nom. Shadary s’est adonné au même exercice dans la Tshuapa (Boende) et dans l’Equateur (Mbadaka).
En somme, le candidat n° 13 s’est gardé de verser dans la démagogie en promettant ce qu’il ne peut réaliser. Nombre d’observateurs attribuent ce réalisme au fait que le prétendant FCC au fauteuil présidentiel connaît, d’expérience, les possibilités et les limites d’un gouvernement. Il ne peut donc pas sombrer dans des poncifs et autres formules toutes faites du genre le peuple souffre. De plus, En tant que fruit de la territoriale, Emmanuel Shadary ne découvre pas le pays réel. Il en a une connaissance physique et charnelle. Lui qui comme administrateur du territoire, comme Gouverneur de province, comme ministre de l’Intérieur et comme patron du PPRD, a fait et refait le tour de la RDC.
Enfin, les observateurs sont unanimes à reconnaitre que depuis le lancement de sa campagne, E Shadary n’a prononcé aucun mot désobligeant envers ses adversaires. Son combat, il le place sur le plan des idées sur fond du programme qu’il a présenté à l’opinion le 19 novembre dernier.
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