Des foules. Encore des foules. Toujours des foules. Et partout. Voilà résumées les success stories des trois principaux candidats à la présidentielle.
Emmanuel Ramazani Shadary, Félix-Antoine Tshisekedi et Martin Fayulu Madidi drainent, chacun, du monde. Les images de leurs virées respectives dans le Congo profond font foi. Mieux, elles se passent de tout commentaire.
Bien évidemment, aucun prétendant au fauteuil présidentiel ne saurait se formaliser de cet engouement populaire. Bien au contraire. La mobilisation des masses est dans l’ADN même de toute campagne électorale.
Ne demandons donc pas aux trois candidats à la plus haute charge de l’Etat de faire l’impasse sur les bains de foule. En somme, de bouder leurs plaisirs.
Seulement voilà, foule ne rime pas forcément avec électeur. En clair, les masses qui se déplacent pour accueillir triomphalement tel ou tel autre candidat ne sont pas nécessairement acquises électoralement à la cause du de cujus.
D’une part plus trivialement, dans les foules, il y a une part non négligeable de moins de 18 ans ! Donc, des adolescents pas encore en âge de voter.
D’autre part, sous les Tropiques plus qu’ailleurs, plusieurs raisons peuvent expliquer l’engouement voire la ferveur populaire autour d’un candidat. Des motivations bassement matérielles aux mobiles conjoncturels, en passant par des considérations paroissiales du genre ethnicité.
Résultat, le jour du vote, ce sont tous ceux qui ont fait un triomphe au prétendant qui glisseront le bulletin dans l’urne. Alors, attention : l’accueil triomphal constitue sans doute un indicateur à ne pas négliger. Il n’est pas à "surinterpréter" non plus.
Il serait donc plus réaliste de considérer ces foules pour ce qu’elles sont. A savoir des présomptions de popularité ou d’ancrage sociologique. José NAWEJ
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