*Déjà, Shadary est annoncé pour aujourd’hui à Mbandaka, dans l’ex-Equateur. Kamerhe et Félix sont attendus à Goma. Dimanche dernier, Fayulu n’est plus parti à Beni, comme initialement prévu lors de la publication de son itinéraire de campagne. Gabriel Mokia, depuis sa tanière de l’avenue du Haut Commandement, à la Gombe, dit qu’il irait, lui, jusqu’au bout. Tant d’autres candidats, à l’instar de M. Yves Mpunga, Alain Daniel Shekomba, Théodore Ngoy, Marie-Josée Ifoku, Masheke et consorts doivent, d’une manière individuelle ou, même, collectivement, afficher leurs vraies couleurs d’ici la fin de la campagne électorale qui intervient, le 21 décembre 2018 à minuit, conformément au calendrier de la CENI.

A moins de vingt jours de la tenue, le 23 décembre prochain, de la présidentielle jumelée aux législatives nationales et provinciales, le microcosme politique est en effervescence.

Des salons huppés se sont, pour une fois, vidés. Des milieux feutrés ont cessé d’être le lieu de confort pour tous ceux qui aspirent à la montée en puissance vers les leviers de commande de la gouvernance d’après les élections.

Puisqu’il était question, depuis le 22 novembre dernier, de se lancer dans la campagne électorale, tous les chemins sont bons, y compris l’idée d’aller partout, sans craindre les morsures des mollusques, ni des autres criquets piquants, pourvu qu’on se taille une place au soleil.





A la guerre comme à la guerre

Même les milieux les plus reculés de la République sont devenus des pistes de prédilection de tous les illuminés ou, simplement, des vendeurs d’illusions. Promesses contre promesses, projets contre projets. Des chiffres parmi les plus affolants circulent à une vitesse endiablée dans un environnement où personne n’a ni le temps de s’y expliquer en longueur, ni la possibilité, pour ses potentiels électeurs, de saisir la moindre idée de toutes ces analyses prospectives.

Quoi qu’il en soit, chacun y va de ses forces et de sa communauté. De sorte qu’au décompte final, seule, la CENI avec sa machine à voter, quelle que soit la contestation, le fichier électoral infecté ou pas, déterminera le sort de chacun des participants à ces élections aux allures d’un vrai tsunami.

Si bien que le 12 janvier 2019, lors de la remise-reprise, conformément au chronogramme préétabli, les clés du Palais de la Nation que Kabila détient, depuis plus de dix-sept ans, soient remises à son successeur qui les aura remportées, juste après que les résultats provisoires de la CENI aient été validés par la Cour Constitutionnelle.





Vers une nouvelle page

Ce serait, d’ailleurs, une première cérémonie de ce genre, au regard de l’histoire politique de la RD. Congo, telle qu’elle est, en principe, émaillée des ratés, des moments de gloriole et des vicissitudes de toutes sortes.

Kabila, s’exprimant à ce sujet, a même tranché dernièrement, au cours de son dernier entretien avec Colette Braeckman du Quotidien belge Le Soir, lorsqu’il précisait, à juste titre, que les élections se tiendraient effectivement, le 23 décembre 2018 et qu’il souhaiterait vivre en RD. Congo après la passation civilisée des arcanes du pouvoir à son successeur élu, où il sera Sénateur à vie, dispose de plusieurs plantations, sans oublier, qu’il demeurerait un militaire à la réserve.

LPM
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