C’est de Mbandaka, métropole de la province de l’Equateur où il poursuit sa campagne électorale qu’Henri-Thomas Lokondo Yoka, a pris position en rapport avec le choix du candidat Président de la République. Il a jeté son dévolu sur Martin Fayulu Madidi, candidat Président de la République de la coalition LAMUKA.

L’élu 1er degré de la ville de Mbandaka, ancien membre de la MP de Joseph Kabila en donne les raisons. Premier justificatif, l’homme a subi d’intenses pressions de sa base. Celle-ci démontre comment la province de l’Equateur est un oublié du pouvoir de Joseph Kabila.
Le régime n’a jamais construit même un petit pont en bois sur une rigole. La forêt dense est restée impénétrable. Ce n’est pas au hasard qu’ils le disent. Mais l’Equateur n’a jamais bénéficié du moindre projet du gouvernement central que ce soit lors de la politique de construction dénommée « Cinq chantiers » menée lors de la première législature (2006-2011) que de la « révolution de la modernité » (depuis 2011).
Aucune trace et aucun tracé à l’Equateur. La population de l’Equateur continue à vivre dans une pauvreté indicible et une précarité extrême. Conséquence, elle soutient donc Martin Fayulu de LAMUKA. Lokondo Yoka Henri-Thomas est dès lors contraint d’être en phase avec sa population, celle-là même qui l’envoie siéger au Parlement.
L’élu de Mbandaka a toujours dit lors de ses nombreuses interventions dans l’hémicycle qu’un homme d’Etat n’a que trois juges : Dieu le Tout-Puissant, le peuple et sa propre conscience. Le peuple a décidé d’aller à LAMUKA et il a fait aussi jouer sa conscience pour prendre cette décision.
Que dire alors de ce peuple qui a plusieurs griefs à charge de la MP de Joseph Kabila et donc du FCC. Il croit qu’ils sont en train de punir l’Equateur. On fait remarquer à cet effet que le Président Joseph Kabila depuis 2011, voici sept ans, n’a jamais mis ses pieds à l’Equateur. Pourtant il est allé plusieurs fois ailleurs dans d’autres provinces.
L’Equateur parle d’une injustice à son égard. C’est comme cela que la population juge la fermeture autrefois de l’Assemblée provinciale que des députés comme Lokondo Yoka avaient qualifiée d’illégale et d’anticonstitutionnelle. Il faut peut-être aussi rappeler qu’à la MP, on considérait que Lokondo n’était plus des leurs en plus il n’a pas signé la charte du FCC. La candidature d’Emmanuel Shadary ne le concerne donc pas. Il n’est pas lié.
A la MP, l’élu de Mbandaka prend des positions contraires à la ligne en dénonçant tout ce qui ce qui était illégal et anticonstitutionnel. A cause de ces positions empreintes de rationalité, on le taxait déjà d’opposant. C’est dans cette optique qu’on peut placer l’interpellation du Premier ministre Bruno Tshibala.
On voit bien qu’en faisant exceptionnellement preuve d’une telle indépendance d’esprit et de liberté de parole, la place d’Henri-Thomas Lokondo Yoka n’était pas dans la MP. Il était le seul à s’opposer à des « mots d’ordre » donnés pour prendre position sur tel sujet ou tel autre sujet faisant valoir la disposition de la Constitution du 18 Février 2006 qui établit que le mandat du député est non impératif, c’est-à-dire lorsqu’il siège, il n’obéit à aucune injonction car il est le représentant du seul peuple souverain. Mais, ici et ailleurs, la réalité est tout autre. KANDOLO M.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top