
Selon les témoignages rapportés par MSF, les violences qui ont eu lieu à la mi-décembre dans cette zone auraient poussé entre 20.000 et 30.000 personnes à fuir leur domicile. Malgré le retour au calme, une forte tension est encore palpable à Yumbi et dans ses environs, ne permettant pas d’envisager un retour à court terme des populations déplacées, ajoute l’organisation qui demande à d’autres acteurs humanitaires d’urgement apporter une aide humanitaire.
Selon l’ONU, au moins 890 personnes ont été tuées entre le 15 et le 16 décembre 2018 dans quatre villages de Yumbi et plusieurs dégâts matériels ont été signalés. Cette situation avait conduit au report des scrutins présidentiel, législatifs national et provincial au 19 mars prochain.
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