La Cour Constitutionnelle se penche ce mardi sur la requête de Martin Fayulu en contestation des résultats de l’élection de la présidentielle du 30 décembre 2018. Selon la CENI, le candidat de Lamuka a recueilli 34% de suffrages derrière Félix Tshisekedi (38%) proclamé vainqueur.

Si les chances du fondateur de l’ECidé d’avoir gain de cause sont minimes, au sein de la Coalition Lamuka on veut encore y croire. « Il y a plusieurs possibilités, il pourrait y avoir l’annulation totale ou en partie des résultats », a expliqué lundi le Sénateur MLC Jacques N’djoli, membre de la coalition pro Fayulu.

De la Cour Constitutionnelle, les contestataires attendent la confrontation des résultats. « Nous allons voir si les résultats publiés par la CENI sont conformes avec le comptage manuel, si les données de la machine à voter sont conformes avec celles des procès-verbaux », explique M. N’djoli.

Ces audiences s’ouvrent au lendemain des plusieurs appels des organisations régionales encourageant à procéder à un décompte de votes pour, selon la SADC et la CIRGL, rassurer toutes les parties. Mais cette perspective est d’ores et déjà rejetée par l’UDPS. Par la bouche de Vidiye Tshimanga, porte-parole de Félix Tshisekedi, le parti du vainqueur provisoire de la présidentielle a exclu qu’une demande venue de l’étranger puisse dicter aux Congolais la marche à suivre.

Par P. Ndongo
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