Ses cris pour l’avenir pacifique d’un Congo engagé dans la vision de l’émergence ont été entendus. La classe politique congolaise, donnait l’impression de ne pas le suivre. Mais, comme au sein de la Majorité présidentielle, personne ne voulait laisser personne émerger, les grands bonzes de cette famille politique se sont limités à lire ses tribunes publiées dans notre canard. Lui, c’est l’honorable Nazem Nazembe, le meilleur élu de Lubumbashi, selon les résultats provisoires proclamés par la CENI.


Cette lecture ne s’est pas arrêtée là. Les bonzes l’ont plagié sans le dire en adoptant le critère du seuil électoral qui entre dans sa vision de la démocratie consensuelle qui consiste en une gestion commune et consensuelle de la chose publique après la proclamation des résultats.

L’élu de Lubumbashi est parti du constat selon lequel, la proclamation des résultats des élections en Afrique, conduit inexorablement à des contestations qui aboutissent à la mort de plusieurs citoyens. Les leaders finissent par négocier, pendant que leurs militants gardent les stigmates de blessures qui ne se cicatrisent pas au fil des années.

Ainsi, pour éviter ces contestations, Nazem Nazembe avait préconisé lors du dialogue de la Cité de l’OUA comme celui du Centre Interdiocésain, de consacrer dans la Constitution la démocratie consensuelle, qui consiste à la gestion du pays entre les gagnants et les perdants. De cette manière, il est possible de réduire le taux des contestations.

Voilà pourquoi, Nazem Nazembe a salué tout de même les avancées du processus électoral avec l’introduction du seuil électoral dans la loi électorale. Il s’est aussi rejoui du Gouvernement qui pointe à l’horizon qui sera celui dela démocratie consensuelle qui a posé les jalons d’un consensus, suivant la proclamation des résultats à la présidentielle et aux législatives qui mettent en place une gestion par tous. Tous les partis et regroupements politiques vont participer à la gestion de cette troisième législature qui consacre une passation pacifique et civilisée du pouvoir entre le Président sortant (Joseph Kabila) et le Président entrant issu de l’Opposition, Félix Antoine Tshisekedi.

Se fondant sur cette vision, l’honorable Nazem Nazembe a précisé que le problème

du Congo comme de la plupart de pays d’Afrique, est que le pouvoir est une affaire exclusive de ceux qui gagnent. Il faudrait selon lui, que le pouvoir soit une possession inclusive dont les élections sont un moteur de l’unité nationale plutôt que de séparation. Il ne faudrait pas qu’à l’issue des élections, que les forces sociales se regardent en chiens de faïence et paralyser les énergies de développement nécessaire à la production des richesses nationales.

De cette manière, il est possible de construire des institutions fortes dans la continuité des efforts. Ce qui constitue une réponse à cette problématique qui constitue le soubassement de sa vision politique. Ainsi, propose-t-il, l’introduction dans les constitutions des pays africains du principe de la démocratie consensuelle où les élections sont organisées et le pouvoir se construit avec toutes les forces vives suivant l’ordre d’arrivée par le partage des responsabilités en fonction d’un large consensus obtenu proportionnellement au choix du pays.

«Il est important que les élections dont les résultats sont proclamés provisoirement construisent les conditions psychologiques et politiques pour que demain, avec des élus responsables et avertis, notre pays soit parmi ceux qui vont monter le chemin de la démocratique consensuelle car, nous sommes une puissance et notre vocation est de montrer le chemin aux autres pays qui ont beaucoup d’attentes sur la Rd Congo», a-t-il souhaité, avant de se montrer fier que la classe politique congolaise l’ait rejoint dans cette réflexion qui va mettre en place un système où l’accès et la conservation du pouvoir seront une affaire inclusive et non exclusive’’.

Avec l’arrivée d’un Opposant au pouvoir qui sera poussé à la cohabitation pacifique avec la majorité parlementaire qui semble être emportée par le FCC, il sera indiqué que les jalons de la démocratie consensuelle soient jetés pour permettre l’envol du Congo et de toute l’Afrique au même Congo. Le Congo freine le décollage de l’Afrique. Nous avons donc la responsabilité d’aller trop vite, a conclu le meilleur élu de Lubumbashi qui va non seulement rentrer au Parlement provincial, mais aussi et surtout représenter Lubumbashi au sein de la Chambre basse à Kinshasa à partir du mandat prochain.

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