Joseph Kabila quitte le pouvoir avec un sentiment de fierté. Celle d’avoir organisé les élections avec les moyens propres du gouvernement congolais. Le Chef de l’État l’a martelé et fait savoir à son successeur mercredi. Au moment de faire ses adieux : «Autant nos pères fondateurs et mes prédécesseurs me les ont légués autant je les lègues à mon successeur. Il en va de la survie de notre pays et e la vitalité de notre peuple».

Une flamme patriotique que Joseph Kabila tient à voir Félix Tshisekedi continuer à entretenir. Et cela doit passer par une coalition entre le nouveau Président et le parti majoritaire à l’assemblée nationale, a recommandé un président sortant en position de force, grâce à l’écrasant nombre de sièges remporté par sa plateforme, le FCC, aux élections législatives du 30 décembre 2018.

« Je le dis avec d’autant plus de force que tant le choix fait par le souverain primaire de ne pas faire coïncider la majoritaire présidentielle et la majorité parlementaire, je dis non pas appel à la cohabitation mais une exhortation pressante de leaders politiques à la regarder dans la meme direction, à coaliser leurs efforts et à travailler ensemble pour la satisfaction des besoins de la population et le bien de la nation. », a déclaré celui qui sera bientôt ancien Président.

Concrètement, Joseph Kabila sollicite une grande coalition dont l’objectif sera de faire vivre ses idées, à travers un souverainisme désormais assumé. Lui qui affirme terminer son mandat au moment où s’enracine la vision d’un grand Congo, « à jamais libre et démocratique, qui m’a toujours animé », a-t-il fait valoir.

« C’est grâce à cette vision, aux valeurs sûres et aux principes de redevabilité et de sanction par le peuple et à l’impulsion des forces progressistes coalisées que nous pouvons légitimement espérer la poursuite de notre pays et de nos provinces. », a poursuivi le Président Kabila.

Par Conséquent, Joseph Kabila lance explicitement son vibrant appel :

« à une grande coalition des forces progressistes, coalitions contre les forces prédatrices qui se sont liguées et qui se sont toujours liguées pour s’accaparer de nos ressources naturelles sans contrepartie pour nos enfants et petits-enfants. Coalition pour défendre y compris au prix du sacrifice suprême l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de notre pays, les droits légitimes de notre peuple à l’autodétermination ainsi que nos valeurs et notre dignité. Coalition pour la prospérité partagée et la cohésion nationale chaque jour renforcée, notre diversité étant un atout majeur. Coalition enfin, pour parfaire les chantiers en cours et pour en ouvrir d’autres plus ambitieux encore dans le domaine des infrastructure, du développement agricole, de transformation locale de nos ressources naturelles, de renforcement de notre leadership sur le continent autant que sur le marché mondial des minerais stratégiques.»

Bref, ajoute le Chef de l’État, une coalition pour un Congo fort et prospère, havre de paix, facteur de stabilité régionale et locomotive du développement de l’Afrique. Félix Tshisekedi est prévenu.
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