Il s’agirait des frais de mission et de représentation de sa première tournée en Angola, au Kenya et au Congo-Brazzaville, puis son déplacement au sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba (Éthiopie).
Dans son discours d'investiture le 24 janvier, Felix Tshisekedi, avait qualifié la corruption de « fléau qui dévaste notre pays, ses institutions » et avait promis « une stratégie de lutte contre la corruption dans l’ensemble des rouages de l’administration publique ».
Ces « reversements de frais » dans le compte du Trésor Public étaient la règle du temps du président Joseph Kasavubu (1960-1965).
Les frais de mission et de représentation sont mis à la disposition de l’autorité ou de l’agent au service de l’état pour lui permettre d’effectuer une mission, à l’intérieur du pays et à l’étranger.
« Ils sont généralement considérés comme une prime supplémentaire et constituent souvent des compléments aux maigres salaires des fonctionnaires. Depuis l’époque du président Mobutu, les excédents perçus ne sont jamais reversés », a dit à TOP CONGO FM, un membre du personnel de la banque centrale.


Avec l’AFP