
Une mission de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) est arrivée à Yumbi ce jeudi. Sa mission : évaluer les défis sécuritaires et logistiques à l’approche des élections législatives nationales et provinciales du 31 mars, soit environ quatre mois après les violences.
Première tâche : s’assurer que les conditions sécuritaires sont remplies dans cette zone désormais gérée par un colonel des forces armées de la RDC (FARDC) qui fait office d’administrateur du territoire.
Ici, le peu de personnes restées dans la cité après les violences de décembre craignent une autre attaque malgré le dispositif renforcé de l’armée, de la police et la présence des casques bleus de la Monusco, la mission onusienne. L’autre inconnue est le retour ou non de la population.
Et d’après le porte-parole de la Monusco, la situation risque de durer en raison de l’ampleur de la destruction dans la zone, la perte des biens et moyens de subsistance des populations, et l’absence des services de l’Etat. Mais aussi la destruction du bâtiment et des matériels de la centrale électorale. Le personnel de la Céni devra également être reconstitué.
Attaque liée aux élections
De son côté, la justice militaire poursuit son enquête sur le massacre. 14 personnes ont déjà été arrêtées pour le meurtre d'au moins 501 victimes, c'est le bilan jusqu'à présent de la justice militaire. L'ONU parle d'au moins 535 victimes. D'autres personnes sont recherchées et présumées en fuite.
Pour l'auditeur général de l'armée, le général major Timothée Mukuntu, tout semble indiquer aujourd'hui que l'attaque était préméditée et qu'elle était liée aux élections.
RFI
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