C’est hier qu’a eu lieu l’installation des Bureaux définitifs des Assemblées provinciales de 24 provinces hormis les deux provinces du Nord-Kivu et du Maindombe où les provinciales et les législatives ont été décalées au 31 mars courant. Après l’installation des Bureaux définitifs des Assemblées provinciales, l’élection des sénateurs au second degré intervient ce vendredi 15 mars, ce qui est le quatrième jour à compter du jour de l’installation des Bureaux définitifs conformément à la loi électorale. Raison pour laquelle, la campagne électorale a commencé hier même pour les candidats sénateurs dans les hémicycles de ces 24 Assemblées provinciales. L’élection sénatoriale est par conséquent confirmée pour ce vendredi conformément au calendrier électoral et ce, en dépit des informations recoupées faisant état de la corruption à grande échelle des votants à ce scrutin du second degré que sont les députés provinciaux. Des candidats comme le Constitutionnaliste Luzolo Bambi Lessa, Conseiller spécial du chef de l’Etat chargé de la lutte contre la corruption, ancien ministre de la Justice et ancien membre de la Cour constitutionnelle ont jeté l’éponge. Ce qui veut dire que la situation est alarmante quand on se fait une idée sur quel type d’Institution on veut mettre en place et là il s’agit du Sénat, la Chambre des sages qui risque de perdre cette considération. Par ailleurs, pour cette élection de ce vendredi, 870 candidats sont en lice pour 108 sièges à pourvoir, soit 8 candidats par poste. On n’avait encore jamais vu cela auparavant. On se bouscule au portillon. Chaque candidat veut rafler la mise. Normal qu’on fasse recours à la tirelire, pour attirer les provinciaux avec les espèces sonnantes et trébuchantes. Néanmoins, ceux-ci sont placés devant leurs responsabilités. Le vote étant à bulletin secret à déposer dans l’urne et non à main levée, ils n’ont aucune obligation à rester fidèles aux candidats qui ont déboursé les ressources financières pour les intéresser avec des chiffres à vous donner du vertige selon des sources concordantes. Une fois devant l’urne, les députés provinciaux qui doivent voter les sénateurs ne doivent prendre en compte que le seul intérêt du peuple congolais, leur mandant. C’est du reste ce qui compte le plus. L’interpellation est la même pour l’élection, toujours au second degré des gouverneurs de provinces ce 26 mars. Les députés provinciaux sont, apprend-on aussi en proie aux mêmes sollicitations des candidats gouverneurs. Une pratique avilissante mais qui a malheureusement cours depuis 2006 où on a vu des partis politiques qui avaient une nette majorité parlementaire la perdre inexplicablement alors qu’il n’y a pas eu de nouvelles élections de députés provinciaux. Au point qu’ils sont nombreux ceux qui pensent aujourd’hui qu’il est impérieux de revenir au mode de scrutin du premier degré, suffrage universel direct aussi bien pour les gouverneurs de provinces que pour les sénateurs. La difficulté, c’est que pour y parvenir il faut apporter des modifications dans l’actuelle Constitution. En plus, une deuxième difficulté et de taille, c’est de savoir quelle Institution va censurer un gouverneur potentat élu au premier degré mais qui est en train de martyriser sa propre population. Pour rappel, l’élection des sénateurs dans les Assemblées provinciales se fait par le mode de scrutin de la proportionnelle (quotient électoral) tandis que les gouverneurs de provinces sont élus au cours d’un mode de scrutin à deux tours. S’il n’y a pas une liste qui a recueilli la majorité absolue au premier tour, on passe au deuxième tour. KANDOLO M.
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